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L'Afrique du Sud




    AFRIQUE DU SUD
   

Devise nationale :
 « !ke e: ǀxarra ǁke »

(Divers peuples unis)


 Journée à attendre.



Nous partons de Dubai à 6h30, nous découvrons que notre vol fait escale à Mombasa.  Nous arrivons à Kigali ou nous avons 6h d’attente dans l’aéroport (en travaux).  Finalement tout se passe bien, entre UNO, film sur le pc, carnet de voyage et lecture, le temps passe vite.  Nous arrivons à 22h à Jo’burg et là, pas de bol, pas de valises :o( aucune sur les 4. 

Pas moyen de récupérer la voiture louée car nos permis de conduire sont dans nos valises !! (oui je sais c’est pas intelligent mais bon c’est comme ça, on n’a juste pas pensé à les garder avec nous) mais bon on avait les doudous, les brosses à dent, 2 ou 3 culottes et 2 ou 3 tee shirts supplémentaires (Merci Cricri pour le tee-shirt compressé et merci également à Habone, ses écharpes ont été bien appréciées!)

1 euro = 15 ZAR (rand d'afrique du sud)
On conduit à gauche ici 

26 juin 2014 

Au début on ne stresse pas trop, mais le lendemain, après la visite de l’école (voir la page du projet des enfants), on nous annonce qu’ils ne savent pas où sont nos sacs ! Nous envoyons des mails à toutes les adresses mails possibles sur Kigali, et passons un bon moment au téléphone.  Finalement, on nous appellera le 26  à 23h00 pour nous dire que nos sacs sont arrivés ! il reste 1% de batterie  sur le téléphone…
Ouf le soulagement on va pouvoir partir pour notre safari le 27 J





Le 26 à 9h00, Kathy, qui travaille avec Xavier, vient nous chercher à l’hôtel pour nous emmener pour la visite de l’école.   Superbe expérience.  Nous arrivons dans l’école de Birch Acres Primary School at Kempton Park


Voir la page du projet des enfants sur l'Afrique du Sud


Ensuite visite des locaux de Heneways
Bonny, Cathy et Gudrun







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27  juillet
Départ pour le Safari, youpiiiii


Nous sommes heureux, nos valises sont arrivées à 7h du mat à l’hôtel.  Nous récupérons donc notre voiture, et direction le nord, pour nous rendre au parc de Madikwe, à la frontière du Botswana.

Pourquoi Madikwe ? car nous voulions un safari à taille humaine, et du coup le Krueger était moins intéressant.  Merci à Markus et Serra qui nous ont conseillé ce parc.  

Le Safari en un mot ? Fantastique !

Après 4h de route, nous sommes dans notre lodge. Le Thakadu River Camp.  Bonne suprise, nous l’avons réservé via Magali de l’agence parisienne www.madikwe.fr et la réalité dépasse largement l’attente.  Tout est beau, luxueux mais simple, et une équipe du tonnerre qui fait son max pour que tout soit parfait.

Le lodge en un mot ? Raffinement. 


Trop classe la "tente"

Les températures hivernales sont plus qu’agréables la journée (autour de 22) mais chutent la nuit (8). On a encore de la chance, il n’est pas rare qu’il gèle la nuit en cette saison. 
Nous sommes dans des tentes de luxe (couverture chauffante !!, chauffage, salle de bain avec eau chaude, terrasse qui donne sur un point d’eau), le boma pour le repas du soir (avec chamallow grillés spécialement pour nos enfants (et leurs parents :o)


Notre guide Kenneth nous emmène à la rencontre des big five, et bien plus encore. 
(big 5 :  rhino, lion, éléphant, buffle, guépard) 


Sinon les singes essayent de squatter notre tente, mais pas fous, nous pensons bien à garder la porte vitrée bien fermée, et nous découvrons quelques serpents autour de notre tente.  



Les enfants commencent à comprendre, avec beaucoup de difficultés, que nous sommes dans un environnement où il faut vraiment faire attention à tout et surtout ne pas s’éloigner.  Dur-dur, tous ces animaux paraissent tellement sympathiques depuis le 4X4… 

Safari le matin à 6h00 (avec couverture et bouillotte, si, si, quand je vous dis que c’est le luxe!) et l’aprèm à 15h30 pour une durée entre 3 et 4 heures.  Entre temps ? on mange !! (3 petits déj, le repas de midi, le gouter, l’apéro en safari et le repas du soir)


Difficile le réveil à 5h30...



 Nous avons vu les lions, les lionnes, les lionceaux, leur repas (une fois une girafe, une fois un buffle), des rhino blancs énormes, des éléphants encore plus gros, des girafes majestueuses, des gnous, des buffles, des phacochères, impalas, kudus, antilopes, singes, babouins, léopard, et 4 cerises sur le gateau… 4 guépards, sachant que Madikwe n’en compte que 5, introduits en 2010 dans le parc et tout ça à quelques mètres de nous à peine.







Vous avez vu, on vous a pas menti hein?!!

Il est 7h15, l'heure où Pregnin se réveille pour aller à l'école et 
nous nous sommes en train d'assister au lever du soleil devant des éléphants....


Madikwe est un « petit » parc de 760 km2 qui détient les big five.  Il y a 31 lodges.  La nôtre est pour une petite trentaine de clients maximum. Les guides communiquent par radio entre eux pour se filer les bons plans, par contre pas plus de 2 voitures ensemble sur un point à voir, c’est absolument génial et ça change des safaris que nous avons déjà faits au Kenya et en Tanzanie. Il y a 900 éléphants, plus de 70 lions, un nombre tenu secret de rhino. La bonne nouvelle est que le braconnage des rhino a cessé depuis quelques années, après avoir sensibilisé les populations locales.  Pourvu que ça dure. Nous apprenons plein de choses sur les animaux:
  • La girafe à la naissance est déjà aussi grande qu’un adulte, et à 1 an fait déjà 3 mètres. Le mâle a le haut des cornes dégarni à force de se battre.
  • L’éléphante fait un bébé tous les 5/6 ans, mange 350 kg de verdure par jour ! et peut entendre les gargouillis de digestion de son groupe par l’intermédiaire de la plante des pieds sur une distance de 100 km (pratique pour retrouver son clan), la tête du male est de forme plus ronde, la femelle plus anguleuse. Quand il commence à bouger les oreilles on fait gaffe et on observe comment il réagit.  Ah oui, ne pas diriger le faisceau de la lampe la nuit sur les éléphants, ça les rend agressifs (ça sent le vécu ?!)
  • Les oiseaux communiquent tous ensemble 2 fois par jour : le matin pour prévenir les membres de son groupe que tout va bien, la nuit s’est bien passée, qu’il est encore vivant, et en fin d’après-midi, idem pour dire qu’il va bien. 
  • Le rhino blanc est beaucoup plus gros que le rhino noir, il est aussi moins agressif (heureusement pour nous).  La forme de la gueule diffère :  le rhino noir a un museau plus en pointe pour manger les feuilles sur les arbustes, le blanc a le museau plus carré pour pouvoir brouter l’herbe. 
  • Le zèbre a un gros ventre à cause de la digestion de l'herbe qu'il mange, et ça se confirme car lorsqu'il a peur et qu'il part en courant, il pète! 

Après 3 jours passés dans ce petit paradis, nous partons pour un autre parc le Pilanesberg, l’intérêt étant qu’on peut conduire soi-même dans le parc, au début les enfants trouvent ça super cool mais au bout d’un moment ils en ont marre car bien évidemment on repère moins facilement les animaux que le guide.  Bon là, c’est pas le luxe, et surtout il n’y a pas de chauffage, vive les vêtements thermiques.  





29 juin 2014 
Nous partons du parc de Pilanesberg et nous dirigeons vers le village culturel de Lesedi, situé dans le berceau de l'humanité (à une heure de route au nord est de Johannesburg)http://www.lesedi.com/
Ok, ok, ok, c'est touristique, mais bon, on cherche à en apprendre un peu plus sur la culture sud africaine, et du coup ça répond à bon nombre de nos questions. En plus nous avons de la chance nous avons un guide pour nous 5! Valentine (c'est son nom) nous fait découvrir 5 cultures différentes:  


  • les zulu (un peuple guerrier), pour marier une femme il faut payer 11 vaches, plus tu as de vaches, plus tu as de femmes!
  • les ndebele (à l'opposé des zulu, c'est un peuple pacifiste), les femmes sont appelées les artistes de l'afrique grace à leurs dessins colorés en fonction de leur humeur. Une femme = 13 vaches 



  • les xhosa, (tribu de  Nelson Mandela, qu'ils appellent affectueusement Madiba) chez qui on goute un mélange de maïs, haricot blanc, sel et sucre, les enfants adorent, voilà qu'ils veulent acheter les ingrédients pour refaire le plat! Une femme = 11 vaches, mais si c'est une femme de sang royal alors c'est 23 vaches

  • les pedi (qui portent le kilt, car à l'époque de la colonisation anglaise, les écossais arrivaient en première ligne, les anglais suivaient avec les armes derrière, le peuple pedi (en Afrique du sud, on n'agresse pas une femme avec une arme) disait ne tuez pas les charmantes jeunes femmes devant, visez les hommes derrière! du coup ils ont gardé le kilt comme symbole.  ils nous ont fait goûter .... des chenilles séchées et salées (bof...) Une femme = 11 vaches
Tiens des chips locales ... chenilles séchées et salées

  • les basotho, qui vivent principalement en montagne au Lesotho (d'ou le port de la couverture) et travaillent souvent dans les mines d'or et de diamant (d'ou les bottes en plastiques). Une femme = 11 vaches et 2 chevaux (et oui!) bien utiles pour les déplacements en montagne.

Après notre visite privée, nous assistons à des danses
Nous repartons enchantés, surtout les enfants qui se sont éclatés à voir tant de différences au niveau culturel!
Rémi a posé de nombreuses questions, et le guide est tombé sous le charme.  Voici un aperçu de la langue xhosa, qui est très particulière avec ses cliquetis.  (rigolez, rigolez, mais essayez c'est pas si facile!!) 




Le soir, nous retournons dans notre hôtel frigo (il fait bon la journée mais il fait toujours aussi froid la nuit), on se glisse tous sous la couette et on se re-regarde "les dieux sont tombés sur la tête" nous retrouvons bon nombre de situations et d'animaux vus ces derniers jours, bonne rigolade en famille. 

A revoir  obligatoirement 

Nous quittons Johannesburg sans trop de peine, c'est une ville étrange, on n'arrive pas à savoir ce qu'il en est réellement.  Nous avons discuté avec plusieurs sud.africains, certains sont dans la paranoïa la plus complète:  n'osent pas sortir de chez eux, prendre un taxi, etc. d'autres nous disent: la sécurité? non, c'est pas un problème, c'est surtout le trafic?!! qui croire? Certes chacun vit derrière ses murs et fils de fer barbelés ou électrifiés (pas de doute, ça change de Pregnin!), autant dans les quartiers noirs que dans les quartiers blancs.  

02 juillet 2014
Nous prenons le train pour une durée de 20h.  départ Jo'burg, arrivée Port Elizabeth sur la côte.  Finalement notre train aura cumulé 4 heures de retard au total, nous avons donc passé 24h, et passé une nuit.  les enfants ont adoré!

le compartiment couchette côté filles 

le compartiment couchette pour 4

Rémi s'est fait un copain avec qui il passera tout son temps

Un peu de devoirs pour faire passer le temps

coucher de soleil 

levée de soleil 

vue sur le township


Nous arrivons à Port Elizabeth où nous louons une voiture, l'idée étant de descendre sur Cape Town, environ 750 km plus bas.

Nous nous arrêtons à J-Bay pour les intimes (Jeffrey's Bay pour les autres) car l'ambiance y est super sympa, nous tombons sur une auberge de jeunesse du tonnerre, nous perdons 20 ans juste en rentrant dans le bar! les enfants adorent aussi.  C'est un spot de surf mondialement connu (ahhh?!)
Accès direct sur la plage, ça aussi les enfants adorent!! bon vu qu'il ne fait pas si froid, ils vont se mouiller dans la mer (inutile de dire que moi je ne me baigne pas!!!) Nous passons la matinée à flâner pour le plus grand plaisir de tous.

ambiance du tonnerre entre surfers, requins et vaches sur la plage!


Nous attaquons la Garden Route.  La région est absolument magnifique.  L'ambiance plus détendue et il y a moins de fil de fer barbelé autour de propriété... c'est bon signe!


Nous faisons une balade dans la forêt de Knysna et on profite de la spécialité locale: l’huître!
miam-miam! même si eux les apprécient avec du tabasco, sel et poivre...


puis ensuite remontons dans les terres, dans la région du little Karoo.  Les paysages sont vraiment différents, on pourrait se croire dans le col du Grand St Bernard lors d'une virée moto!

Pascalouuuuu, c'est là la Bretagne dont tu nous parles?

Nous montons voir les autruches dans la région de Oudtshoorn, très sympa et intéressant.  On apprend des info tous les jours.  saviez vous que le cerveau de l'autruche pèse moins lourd que son oeil? hein? ah ça vous en bouche un coin hein?? le mâle est noir et la femelle brun, elles mangent n'importent quoi et affectionnent surtout ce qui brille (attention aux bijoux) le mâle et la femelle couvent en alternance (nuit/jour), qu'elle attend d'avoir fait environ 15-20 œufs avant de commencer à les couver et elles courent super vite!!! et cerise sur le gâteau: un œuf d'autruche = 24 œufs de poule!)
et la viande d'autruche est super bonne!! on a goûté pour vous



Après la visite des autruches direction KANGO Caves, (un des souhaits de Romane pendant ce voyage), magnifiques grottes dont la température intérieure est plus haute que celle extérieure, d'ou notre surprise, alors que nous nous étions habillés en mode "Haute Montagne" !!!!


Kango Caves 30 Km d' Oudtshoorn


Niveau météo, il fait beau et toujours bon la journée mais toujours aussi froid dès que le soleil se couche et nous ne croisons aucun logement qui ait le chauffage, c'est terrible! Nous dormons avec nos vêtements techniques et thermiques  (ça valait la peine d'investir!).  Par contre niveau éco, peut mieux faire car il y a souvent des chauffages à gaz pour les terrasses.  Ou est la logique nous la cherchons encore!


Niveau fraîcheur hivernale, le pire (pour l'instant) a été à Albertinia, dans le B&B Guine Fowl, chez Hilton et Sherry Doyle.  Un couple adorable.  on les a sortis du lit à 18h30 (car il faisait froid), bon ils nous accueillent chez eux, un vrai congélateur.  Nous laissons 4 couettes pour les enfants (les filles partagent un lit) et nous en gardons une pffffff dur-dur! il doit faire à peine qq degrés dans la chambre.  le matin la voiture est gelée.  Ce qui est surprenant c'est que malgré le froid, c'est du vitrage simple, ils laissent toutes les fenêtres ou les portes ouvertes alors que nous courons après n'importe quelle cheminée, espérant grappiller quelques degrés.
par contre ils sont vraiment choux.  le lendemain Hilton nous emmène visiter le township de leur ville, une usine d'aloe (?) et un ami qui est fermier.

la table du petit déj, en métal, gelée!!

les enfants adorent la déco???!?! en fait ils ne doivent vraiment pas aimer chez nous :o)



Township (sorte de ghetto ou vivent les plus pauvres):  nous n'avons pas réussi à savoir si les petites maisons étaient payées par l'état ou par les gens, mais elles sont petites (20 m2 environ) quelque soit la taille de la famille, ensuite quand les gens gagnent un peu de sous, ils l'améliorent. Il parait qu'il y a parfois des blancs qui vivent dans les township mais nous, nous n'avons vu que des noirs ou métis! il y en a dans toutes les villes.  A Albertinia par exemple, la population est d'environ 2500/3000 habitants et Hilton estime qu'il doit y avoir environ 2000 personnes dans le township! ah oui quand même!! c'est un peu bizarre de se promener dans les ruelles, ça fait un peu voyeurs, mais ça reste intéressant.  il parait que les gens ne sont pas jaloux de ceux qui ont mieux.

Après direction ses amis fermiers.  On passera finalement la matinée là-bas avec une famille fantastique, vraiment chaleureuse, qui était ravie de nous recevoir et nous en dire plus sur leur pays, les difficultés qu'ils rencontrent avec une politique changeante. Nous avons visité leur exploitation, vu leurs animaux (50 vaches, 400 moutons, 7 chevaux et 1 cochon)  Lorsque Madiba a laissé le pouvoir, un autre gouvernement noir s'est installé mais apparemment pas aussi juste.  Il y a énormément de corruption.  l'Afrique du Sud commence à penser de plus en plus fortement que les blancs ont volé les terres des noirs (il y a bien longtemps) et maintenant il est temps de leur rendre.  Pourtant les sud africains blancs sont installés ici depuis plusieurs générations et l'idée de laisser les terres qui ont été cultivées par leur famille depuis des dizaines, voire des centaines d'années les plongent dans la plus grande des tristesses.  Et puis aller ou? ils sont sud africains n'ont toujours vécu que ici.  ils parlent d'abord l’afrikaner, puis l'anglais.  et c'est tout.  Nous essayons de nous mettre dans cette situation ou quelqu'un viendrait pour nous virer de France sous prétexte que ce pays ne nous appartient pas.  Ou irions nous??


la plante en premier plan: l'aloé avec laquelle on peut tout faire et guérir



visite de l'exploitation à l'arrière du pick-up




L'école de Altertinia est dépassée, plus de 50 enfants par classe! par conséquent un niveau d'éducation très bas.  La maman a fait son choix, c'est l'école à la maison pour les 3 enfants.  école le matin et l'aprèm travail à la ferme.  par exemple, le plus jeune, qui a l'age de Rémi, nourrit le cochon, s'occupe des poules, nettoie, nourrit et ramasse les œufs qu'ils vendront.  Il a deux copains mais ne les voit pas souvent car ils n'habitent pas à coté de chez lui.  Les enfants sont super respectueux de leurs parents et entre eux.  un vrai plaisir...
L'ainée sort ses chevaux et les prépare pour faire monter nos enfants qui sont aux anges.
C'était vraiment une matinée forte en émotions et une rencontre très particulière qui restera longtemps dans nos mémoires.

Comme vous pouvez l'imaginer, nos journées sont bien occupées, entre la recherche d'un hotel, les courses, la lessive, les visites culturelles, le transport, etc, etc,   nous avons trouvé un moyen efficace pour vous envoyer à tous de nos nouvelles   la bonne vieille  CARTE POSTALE      (hihihii)




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Mardi 8 juillet 2014

Nous continuons notre chemin le long de la côte en direction de Hermanus, bien connu pour … les baleines ! Pas le temps de chercher une auberge de jeunesse que nous tombons déjà sur quelques baleines franches qui s’ébattent le long de la plage ! wahou
Au programme du lendemain, bien évidemment : croisière baleines, nous sommes quand même venus pour elles, alors autant en prendre pleins les yeux.  Et c’est le cas.  Croisière tout simplement magique.  Nous restons 2 heures avec 4 baleines franches, une femelle et certainement trois mâles (bon on s’excuse mais pas forcément facile à définir dans l’entremêlement de queues, ailerons et têtes ! :o) C’est l’époque des amours, donc Madame cherche son prétendant.  Elle nous a montré son bidon à de nombreuses reprises, pendant qu’elle se frottait à son prince charmant.  Et de l’émotion ben on peut vous dire qu’on en a eue ! Elle est passée sous notre bateau !!!!


En un mot ? TOP !!!!!!!!!





Nous avons eu plus de chance que ces curieux là...

Juillet 2010 tout proche d' Hermanus


Nous partons ensuite pour Cape Town.  En route nous croisons une colonie de pingouins super mignons et un peu clowns.


Les paysages sont vraiment différents. Nous retrouvons des montagnes et de magnifiques côtes.  Il y a toujours des townships (je pense qu’il faut qu’on s’habitue, il y en a à chaque ville), mais par contre les maisons n’ont plus d’enceintes démesurées, électrifiées ou avec du fil barbelé, il s’agit de petits murets décoratifs.  Il y a aussi des voitures garées dans les rues.




Nous arrivons sur Cape Town, la super réceptionniste de l’auberge de jeunesse de Hermanus nous a négocié un mini prix dans un hôtel 3 étoiles (si,si, 3 !!!  on n’y croyait pas mais ils nous font le même tarif que l’auberge de jeunesse, pour une suite familiale de deux chambres, méga petit déj inclus !) Et là bonheur…. Du chauffage ! c’est la première fois que nous n’avons pas froid le soir, ni en sortant de la douche.  Nous n’avons jamais eu de chauffage jusqu’à maintenant alors nous sommes tous ravis. Ah le luxe…
la chambre des enfants

D’ailleurs le luxe n’est pas partagé, en arrivant sur le Cap, nous avons longé environ 10 km de township ininterrompus, et autant parfois il peut y avoir des petites maisons, mais alors là, la plupart du temps, c’était vraiment des amas de tôles, cartons, planches. Ca fait froid dans le dos. On n’arrête pas de répéter aux enfants que nous avons de la chance d’être nés en France, pas sûre qu’ils comprennent bien la portée de nos mots, tout ça leur semble tellement impossible.  Ca me rappelle ce film de science-fiction avec des aliens au-dessus de de l’Afrique du Sud, District 9               A revoir

Biz pour maintenant, il est minuit passé et les brésiliens se sont pris une sacrée déculottée ce soir !!  pas de fiesta dans les rues, on dirait que les sud-africains n’étaient pas pour les allemands. 

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9 au 12 juillet

Nous profitons bien de Cape Town.  Notre hôtel se trouve à quelques minutes de marche de la promenade V&A vers le port, pas forcément très africain, mais jolie.
Nous avons la chance de voir Desmond Tutu!! Pour les plus jeunes, il s'agit d'un autre acteur important sud-africain qui a lutté contre l'apartheid.  Comme Nelson Mandela, il a reçu le prix Nobel de la paix.  Un grand homme.



















Nous montons en téléphérique sur la montagne de la table, il fait un froid de canard et un vent à décorner les boeufs! boudiou, du coup on abrège un peu la balade.






On redescend au bord de la mer ou on fait une séance d'escalade. les enfants adorent.

Clifton Bay et ses rochers de granit

Séquence émotion: la visite de Robben Island où Nelson Mandela et de nombreux autres prisonniers politiques ont été enfermés pendant de longues années.  C'est une visite vraiment intéressante, presque trop courte (4 heures avec le trajet en bateau).  Nous sommes accueillis par un ancien prisonnier qui partage son expérience, ses connaissances et qui répond à nos questions.  Rémi est intéressé, les filles moins, trop petites pour vraiment comprendre de quoi on parle.  Nelson Mandela est donc resté 18 ans dans cette prison, et 7 ans dans une autre prison à Paarl près du Cap et encore 2 ans avant d'être, finalement, libéré après 27 années d'incarcération! Nous découvrons les conditions extrêmement rudes d'emprisonnement:  une natte sur le sol avec 2 couvertures, douches à l'eau de mer glacée, nourriture différente selon les races, travaux forcés...



Cellule de Nelson Mandela

Carrière de chaux ou ils travaillaient entre 8 et 10h par jour selon la saison

Vue depuis l'Ile

Nelson Mandela sera le 1er prisonnier à avoir un lit, en 1980, alors qu'il avait la tuberculose, les autres prisonniers en recevront un dans les années qui suivront.  Il a écrit son livre "long way to freedom" en cachette dans la prison. Il en donne une copie à un des prisonniers qui a bientôt purgé sa peine et qui le fera imprimer en Ouganda.  Le livre sortira alors qu'il est encore en prison.  Les gardes, tous blancs, au début voient les prisonniers comme des "monstres" dangereux mais à force de les cotoyer ils finissent par les connaitre et les apprécier.  (enfin certains!!)
ça nous donne envie de voir Goodbye Bafana avec les enfants, c'est plus facile à comprendre avec des images.

https://www.youtube.com/watch?v=Hmdz-HLeIhM


Nous revenons sur Jobourg, où nous passons notre dernière soirée en compagnie de nos amis de Pregnin, Maria et Moussa et leurs enfants. Ils sont arrivés deux jours auparavant pour emménager dans leur maison (immense mais encore vide), où ils vont commencer une nouvelle expérience professionnelle.

On regarde le match de la finale de la coupe du monde


Anouk et Romane retrouvent Nilo qui était dans leur classe

Xave, Moussa et Donald
Nous leur souhaitons beaucoup de bonheur pour cette nouvelle page de leur vie :o)

Retour dans notre hotel frigo avant de nous envoler pour le  Rwanda


Notre ressenti sur l'Afrique du Sud:
C'est un pays magnifique.

A recommander chaudement pour les safaris. Madikwe restera une expérience inoubliable.

Nous avons particulièrement aimé la côté pour son atmosphère plus détendue. La région de Jeffreys Bay et Knysna en particulier. Les gens sont cool, il y a de la vie dans les rue, il n'y a plus de barbelé et d'enceinte autour des maisons et toutes les races se côtoient. On a moins aimé jobourg, difficile de savoir ce qu'il en est réellement au niveau sécurité. Et même si les fils barbelés ne me paraissent pas vraiment utiles (vite contournés par une couverture?!) ça envoie des messages pas forcément  sympathiques. En tout cas dans les banlieues il n'y a personne dans les rues, pas même des voitures.

Cape Town, réputée pour être une des plus belles villes d'Afrique, certes c'est une belle ville, mais les dizaines de km de bidonvilles que nous avons traversés nous laisse un goût amer. D'un côté la misère des gens de couleurs, de l'autre des "ghetto" blancs qui croulent sous le luxe.

Avec la fin de l'apartheid, Mandela et tous les autres qui se sont battus pour plus de justice, nous nous attendions à trouver plus de mixité, mais finalement il y a toujours l'Afrique du sud des blancs et celle des noirs, et entre les deux, il n'y a pas grand chose. Mais bon, il faut quand même mentionner que la situation n'est pas si simple, car ce n'est pas que le problème noir/blanc, les 12  tribus sud africaines ne s'entendent pas forcément toutes non plus. 

Et voilà, au revoir l'Afrique du Sud et Bonjour le Rwanda


Diverses aquarelles tirées de nos carnets de voyage



Rhino Blanc ou dessin abstrait si vous le tenez à
 l'horizontale comme l'a dit si bien Manouchka



Route des Vins - Stellenbosch et Franschhoeuk 


Caricature de Nelson Mandela