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La Nouvelle Zélande



 

  BIENVENUE SUR LA TERRE DU MILIEU 

de J.R.R Tolkien

 


La Nouvelle Zélande est une ile de 268'680 km2, 
soit la taille de l’Angleterre
et deux fois plus petite que la France pour 4‘433’000 habitants ! 
Cette ile est  séparée en deux par un détroit de 25 km de large :   
   
-l’ile du Nord où se concentrent  70 % de la population, 

avec comme ville principale Auckland (1’200 000 hab)
 
-l‘ile du Sud connue pour ses paysages montagneux d’une 

grande beauté avec comme ville principale Christchurch.

Ici, la nature est reine, des volcans, de belles collines, des lacs, des baies, 

des montagnes, des plages désertes...cela un côté romanesque Alpin, 
Auvergnat, Jurassien et à la fois Breton, 
il y pleut souvent c'est son style londonien.
 Cette zone reste une zone exposée aux tremblements de terre,  
plus de 200 par an, Christchurch en a subi les conséquences en 2011

Leur économie est basée sur l’agriculture, ici les exploitations sont immenses.

Le tourisme est également très important, 

(2’5 millions de visiteurs par an, + 75%  en 10 ans) , 
l'industrie cinématographique avec de grandes productions, 
tel que le ”Seigneur des Anneaux” de Peter Jackson  
et “ le monde de Narnia” de Walt Disney.
 On ne peut pas parler, de Nouvelle Zélande, sans parler des deux
 grands ambassadeur de ce pays, qui sont les "AllBlacks" avec leur danse Haka 
issue du rituel Maori; et du petit préféré de Céline ce cher ami: le mouton.





Pour visiter ce pays, nous avons opté pour un camping-car pendant 18 jours, 
où nous allons sillonner les routes de l'ìle du Nord. 
Nous avions déjà utilisé ce moyen de transport en Andalousie, Périgord/bordelais et 
dernièrement au Canada, avec beaucoup de plaisir. 
Toute la famille est contente de retrouver cette formule. 
Nous repartirons de ce pays avec Air New Zealand, direction Papeete, 
nous espérons croiser sur notre vol NZ 40 ces fameux lurons.




****************

7 septembre

Nous posons les pieds sur le sol néo-zélandais.  Il fait un chouia frais (18°) mais compensé par un grand soleil et ciel bleu.  wahou, ça commence bien! C'est dimanche, il y a une ambiance détendue dans les rues. 



  
Première mission dans le pays du long nuage:  trouver un hôpital pour vérifier la véracité des dires du docteur à Denpasar.  Aucune hésitation, il y a une bonne fracture du coude, sans aucun doute, et il est hors de question de laisser le bras tendu, dans un bandage pour 15 jours, le bras doit être plié (c'était un de nos doutes justement) et plâtré.  Je commence à changer de couleurs en pensant à comment ils vont faire pour plier le coude de Romane avant de le plâtrer.  Mais bon, finalement tout se passe bien, son coude est encore relativement souple, après un calmant par gaz, puis un peu de gaz hilarant, le plâtre est posé. Romane est toujours super courageuse, les infirmières et le toubib la félicitent.  Par contre elle n'est pas heureuse du tout car le médecin annonce 1 mois de plâtre... On discute avec le médecin, on refera des radios à notre retour sur Auckland, avant de nous envoler pour la Polynésie, peut-être que ça suffira.  On croise les doigts. 
Un peu de gaz hilarant pour arriver à lui faire plier le coude
  
Petit Rictus de Romane en sortant de l'hôpital

 9 septembre

10h00 - Youpiiiii, nous voilà prêts à récupérer notre camping car.  Moment attendu par tous, et en particulier par Anouk car c’était un de ses souhaits durant le voyage. 

Pfffuuu la galère ! Nous tombons sur une grognasse de première !! GGGRRRR &%ç**   Son visage aigri transpire l'antipathie.  Rien d’agréable, et le pire est à venir. Elle nous demande nos permis, nous lui donnons nos permis internationaux, comme demandé sur le récapitulatif de notre facture.  Ah ben non, il lui faut l’international ET le national. Nous sommes surpris mais bon restons zen, en plus nous avons une copie de nos permis français.  Mais au bout de 2h30 elle ne veut toujours pas nous donner le camping car.  Tout le monde s’énerve, une de ses collègues vient à la rescousse.  Il s’avère que la loi néo-zélandaise veut les deux documents ! Sauf que personne ne nous a prévenus, mis à part la mention en rouge qui demande explicitement d’avoir le permis international
Enfin à force de négocier, nous partons à 14h avec notre camping car et demanderons aux grands-parents de nous envoyer les fameux sésames par DHL, histoire de les avoir si la police nous les réclame.  
On s’arrête pour faire le plein de courses, les enfants sont surexcités, boudiou, c’est pas ce qu’on imaginait comme première journée !  Voui, à tous ceux qui ont des enfants, je sais que vous comprenez tout à fait la situation et ce sentiment de rage qui nous submerge J
Bon le soir arrive très vite – bien évidemment, en mettant les voiles en milieu d’aprèm! - on se pose pour la nuit près d’un fromager, il y a pleins d’animaux, tout le monde se détend, on prend le temps de découvrir notre véhicule récréatif (dixit nos amis québécois) un petit apéro et la bonne humeur revient.  Ouffff




Les premières impressions du camping car : 
  • C’est toujours aussi petit J
  • Moins de bruit dans la cabine en conduisant, bien agréable, on arrive à entendre ce que les enfants nous disent et haut-parleurs dans l’habitacle, histoire qu’on entende tous la musique. 
  • On peut avoir internet (roooooh c’est dingue la technologie !), quelques petites centaines de MB, histoire d’alimenter notre cher blog.
  • Par contre la configuration n’est pas aussi bien que les modèles que nous avons eus lors de nos expériences antérieures.  Il y a 2 tables mais la plus grande (dans notre salon panoramique, si, si !) est condamnée car nous souhaitons laisser un grand lit ouvert et ne pas avoir à le faire/défaire tous les jours, du coup, il nous reste la plus petite des tables. C’est balot mais bon le pratique a un prix. Et également il y a moins de rangement pour les fringues et les courses mais avec beaucoup de bonne volonté :  tout rentre.
  • Pour dormir, on se rend compte que tout n’est pas aussi dernière minute que nous avons l’habitude de le faire.  Le camping sauvage n’est autorisé que dans certains endroits très définis, et peu nombreux. Sinon nous risquons des réveils peu agréables par la police (= amendes) ou par des propriétaires/fermiers mécontents. Pfiou, prévoir à l’avance ou on va dormir, c’est pas trop notre genre ça, on va voir comment ça se passe dans la réalité.  En attendant nous nous étions inscrits à un système sympa :  nativeparks.  On paye une adhésion et ensuite on peut aller dormir gratuitement chez des personnes qui ouvrent leurs champs, parking de commerce aux campingcaristes. Nous avons beaucoup aimé l’idée afin d’avoir des contacts avec la population locale (bon pour ce soir c’est un bid, la fromagère n’est pas causante et sa fille encore moins !) mais en tout cas l’idée est bonne à tous les niveaux car en plus on a déjà pu voir qu’un emplacement dans certains campings peut être très cher. 
  • Truc bizarre, il ballote comme un bateau sur la mer lorsqu'on marche dedans.
  • Réserves d'eau plus petites qu'auparavant, il va falloir qu'on cherche des endroits ou trouver de l'eau plus souvent.  
  •  Bonheur, Xavou a réussi à brancher notre disque dur sur la télé, du coup les plus longues tranches kilométriques passeront plus facilement pour les enfants.  (encore faut il qu'ils arrivent à se mettre d'accord sur un film...) 






10 septembre 


Nous sommes surpris par la végétation.  A force de parler des alpes néo-zélandaises, du jura, etc, on pensait trouver les mêmes arbres que chez nous et bien pas du tout, pour l'instant nous avons des collines (quasiment rwandaises :-) magnifiques, d'un vert qui pourrait presque battre les rizières balinaises, et on y trouve un mélange de palmiers!! si, si! avec des pins, des fougères arborescentes, des yuccas géants (format arbre).  Vraiment surprenant.  





et ... on a longtemps hésité mais il faut qu'on vous le dise! On nous a menti! depuis le temps qu'on nous dit que la NZ est le pays des moutons, c'est pas vrai!! il n'y a que des vaches! des vaches partout, en grands ou petits troupeaux.  Pour une petite centaine de moutons vus, nous en sommes à plusieurs milliers de vaches observées dans les champs.  


Parfois les paysages nous rappellent un peu le Canada, mais sans le joli accent québécois, quoique l'accent néozélandais ne soit pas difficile à comprendre. Des champs à perte de vue, des maisons en bois, des fermes. 

Pour l'instant on a toujours un temps magnifique, trop chouette.  On se promène en chemise dehors, n'oublions pas que c'est la fin de l'hiver ici, rien à voir avec chez nous au mois de mars. 

Aujourd'hui nous avons fait quelque chose de très sympa:  nous sommes partis à la plage pour nous baigner.  Ah vous ne nous croyez pas hein? et bien si.  Aussi belles que les plages balinaises, avec une eau à ..... une quarantaine de degré??!? ça fait envie! Il y a une source d'eau chaude qui arrive directement sur la plage (à 65°).  Il faut donc y aller à marrée basse, se creuser son petit trou dans le sable et ensuite, savourer.  Le bonheur! Tout le monde a beaucooouuup apprécié.






Nous attaquons notre visite dans la terre du milieu.  Tout comme les moutons, nous l'ignorons en Europe mais Sauron recommence à regrouper ses forces, les forêts du Mordor sont arrachées pour alimenter la création de sa nouvelle armée... 


Heureusement, demain nous allons dans la Comté pour prévenir Frodon Saquet, Gandalf et les autres hobbits.     

11 septembre


Hobbiton. Le village des hobbits dans la Comté.    Absolument génial, particulièrement pour ceux qui aiment la trilogie du seigneur des anneaux et du hobbit. Quoique ces petites cabanes, qu'on aime ou pas les films, sont absolument à craquer! Le tour ne fait que 2 heures (et demie dans notre cas) et honnêtement on pourrait largement rajouter une heure ou deux en plus à la visite. Il y a tellement de détails partout, on en loupe forcément et c'est rageant. 
  
L'office du tourisme à Matamata, ville ou se situe Hobbiton

Golum





Je veux la même dans notre jardin!!!



La maison de Bilbo

Tiens un petit hobbit curieux

l'arbre le plus cher du monde (=2 ferrari), entièrement faux, au dessus de la maison de Bilbo

Vue sur le pub




L'arrivée de Gandalf le gris dans la Comté, c'est exactement ça que nous avons vu.  Enfin, sans Gandalf, quoique, entre vous et moi je crois vraiment qu'il n'était pas loin!


leur bière et leur cidre (très bon d'ailleurs)

Rémi, futur réalisateur pour la 2ème trilogie?

On quitte la Comté, et enfin on commence à croiser des moutons! les paysages sont très vallonnés, toujours aussi vert, c'est vraiment beau.






12 septembre


Nous voilà à Rotorua.  Un haut-lieu de la géothermie et de la culture maori.  Nous en prenons pleins les yeux.  Par contre la pluie est arrivée, pour l'instant elle ne nous a pas gêné, nous n'avons eu droit qu'au crachin breton.

Visite du site de Te Puia, très sympa. http://www.tepuia.com/  Nous prenons l'option avec la découverte des danses maoris, ça vaut la peine pour s'imprégner de cette culture très différente de la nôtre.








sans oublier le haka, qui est l'association du bien entre le mental et le physique.  Le haka se fait devant divers cérémonies, parfois pour souhaiter la bienvenue, parfois pour impressionner ses ennemis.
 





Kia Ora et on se touche deux fois le nez:  bonjour, portez vous bien!


on pourrait dire que c'est un paysage lunaire mais non, c'est juste un des nombreux paysages qui s'accordent trop bien avec le seigneur des anneaux!! Mais ou sont les orques??

On a attendu longtemps que le geyser fasse jaillir l'eau à 20 m de haut, mais ça valait la peine!




Piscine du camping à l'eau minérale du coin, c'est à dire autour de 40°

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Tudududu - Et maintenant une petite page publicitaire

Dans l’avion en venant j’ai vu un film sympathique sponsorisé par kleenex.  The fault in our stars.  L’histoire d’amour de deux ado atteints d’un cancer.  Bon évidemment dit comme ça, ça ne donne pas envie, mais c’est une belle histoire, tragique, comique, émouvante.  Encore un rappel qu’on a de la chance d’avoir des enfants en bonne santé. 


Voilà, c’est la fin de notre pause publicitaire,Tududududu.

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13 septembre


Nous sommes toujours sur Rotorua, la météo n’est pas au mieux.  Après un petit marché, un peu de shopping et la visite du parc de la ville (avec ses eaux chaudes, ses boues chaudes et ses fumerolles), nous hésitons mais finalement nous allons à l’Agrodome pour voir un spectacle sur les moutons.  
Ah ??? Ok, ok, j’avoue, on a eu des doutes aussi, mais où faire un spectacle sur les moutons à part en Nouvelle-Zélande?? 





Finalement les enfants sont heureux et nous avons vu 19 races différentes de moutons, un spectacle marrant, et surtout nos petits nains ont pu donner le biberon aux agneaux.  Le bonheur quoi !


Justin Bieber...





Dans l’après-midi, on recontacte le camping, toujours pas de DHL pour nous.  On décide de partir à 80 km de là,  sur Taupo qui est le lac le plus grand de Nouvelle-Zélande.

14 septembre


Visite intéressante au centre sur les activités volcaniques :  nous comprenons que la Nouvelle-Zélande est un pays particulièrement touché par les séismes et les éruptions volcaniques car il est à cheval entre la plaque indo-australienne et la plaque pacifique, du coup, ça bouge.  Ça explique tous les glissements de terrains que l’on peut constater dans les champs ou sur les routes, entre autre. On constate parfois de véritables fractures, c’est bizarre. 




la roche volcanique est plus légère car remplie de gaz lorsqu'elle est propulsée du volcan en éruption.
Ou ... Rémi est devenu Super-Rémi...


Passage rapide par le centre de abeilles, nous apprenons pleins de choses qu’on partage volontiers avec vous : Les abeilles ont 5 yeux (2 + 3 petits au centre) ; elles ne voient pas la couleur rouge.  Elles ont deux estomacs : un standard, et un second pour leur récolte.  Elles ne dorment jamais.  Elles volent à 24 km/h.  Lors d’un seul déplacement, elles visitent entre 50 et 100 fleurs pour récolter le pollen.  Elles vivent 5 à 6 semaines et au cours de leur vie, elles récolteront chacune l’équivalent d’une demie cuillère à thé de miel  (quand on pense aux kilos de miel qu’on descend chez nous, ça fait beaucoup d’abeilles tout ça !)



Nous arrivons dans l’après-midi à Taupo.  Chouette promenade très vivifiante le long du lac, dans la ville et à la marina.  Il y a un vent à ne pas mettre un bateau dehors !











Vue dégagée sur les volcans du Mordor

Félicitations à la ville, c’est la première que nous croisons qui met des emplacements à disposition des camping car pour y passer la nuit, et en plus gratuitement ! Et cerise sur le gâteau, nous pouvons choisir de rester vers le lac ou sur les berges de la rivière, près des chutes d’eau Huka.  Nous optons pour la deuxième solution, histoire d’être perdus en pleine nature, enfin.





15 septembre


Hourra, nos permis de conduire français sont arrivés par DHL au camping de Rotorua, ce qui signifie qu’il faut qu’on y retourne.  (une semaine pour arriver en Nouvelle-Zélande, je ne suis pas du tout impressionnée par DHL, pour du courrier express ?! Xave se bidonne de rire en entendant mes commentaires et espère qu’il ne m’aura jamais comme cliente !).


Aujourd’hui nous voulions faire le tour du lac de Taupo pour nous rapprocher des volcans (le Mordor) et des domaines skiables.  Mais avec les nuages, on ne va rien voir et ça va faire beaucoup de bornes pour pas grand-chose. On laisse tomber l’idée et on remonte sur Rotorua, en route nous nous arrêtons au site magnifique de Wai-O-Tapu.  Site géothermal connu pour ses cratères aux couleurs les plus insoupçonnées.  Nous faisons la boucle la plus longue, ça en vaut la peine, c’est vraiment incroyable.
http://waiotapu.co.nz/photos/features/


On se croirait sur la Lune, Mars et Jupiter mais vraiment pas sur la Terre.  Les enfants font une récolte de toutes les terres de couleurs différentes, tout le monde se prend au jeu.   









à l'aide Kisskool74 pour les photos de gouttes :-)

superbe phasme
Récolte géologique du jour par les enfants

En fin d’aprèm on veut faire un tour dans la forêt de redwoods, avec des séquoias magnifiques, manque de pot, elle ferme à 17h00, on laisse tomber.  Du coup on décide d’aller émoustiller nos sens avec les sensations fortes avec la skyline et sa piste de luge.   On abandonne à regret les autres options tout aussi séduisantes car le prix est cher (2 descentes de luges pour nous 5 et nous sommes déjà presque à 90 euros, alors ça va suffire ! Boudiou mais elles sont en quoi leur luge, en or ??!).  Bon finalement on ne dépense rien du tout, ça ferme aussi à 17h00 ! Ils annoncent la pluie battante pour le lendemain donc on ne pourra pas y aller, finalement on met les voiles, direction la mer à l’est.

16 septembre


Aujourd’hui, c’est journée route.  Même si à la base on avait prévu entre 2 et 3 heures, on sait bien en voyageant que les prévisions sont parfois loin de la réalité.  Départ à 11h de notre campement sous la pluie, après des pan-cakes (miam) et les devoirs (pas miam).  Nous avons 243 km à faire pour aller sur la côte Est.  Nous sommes arrivés à … 19h00 ! On a pris une heure à midi pour manger et on a fait une pause promenade en forêt… dur-dur.  Heureusement que les enfants ont pu s’occuper en regardant la télé.  Reste que les paysages étaient magnifiques, nous avons traversé la jungle néo-zélandaise (ah je vous jure sous prétexte que c’est à l’autre bout du monde, on nous en cache de ces choses ! qui savait qu’il y avait la jungle, hein ??)  Des arbres magnifiques, colossaux, par centaines, par milliers.  Pour sûr ça ne peut être que la foret du deuxième volet, lorsque les arbres viennent à la rescousse de la confrérie de l’anneau !

Le souci est que nous nous retrouvons sur une piste, chose que nous n’avions pas envisagée, du coup on roule à 35 en moyenne (mais la vitesse autorisée est de 100!!) et ceci pendant 120 km, alors vous comprendrez que notre chrono en a pris un coup !


Après la jungle, nous attaquons une forêt plus petite, plus habituelle pour nous au niveau de la taille, avec un lac magnifique.  C’est la région des randonnées sur plusieurs jours en forêt. Par temps sec ça doit être sympa.  D’ailleurs le soleil revient. 

Ensuite on retrouve les collines à perte de vue, avec vaches et moutons.  La végétation est toujours aussi surprenante, avec les fougères géantes (on comprend vraiment pourquoi c’est l’emblème du pays, il y en a de partout), des arbres yuccas, des herbes de la pampa ! et des étendues sans fin de sapins arrachés et replantés par l’homme.

Sacrée journée, mais nous sommes quand même contents, c’était vraiment intéressant de voir ces paysages différents.

on a d'abord cru qu'elle était en ruine, mais non! bel et bien en état de marche





Ce panneau apparaît plusieurs dizaines de km après le début de la piste,
super utile, non vraiment 

celui-là c'est certain, il est dans la trilogie de l'anneau

des hobbits!!

l'emblème de la Nouvelle-Zélande et des All Blacks

le tout petit point blanc, c'est notre camping car vu du haut de notre grimpette


On a halluciné, il n'y a rien, pas d'habitation, rien de rien sur des km et tout à coup ce panneau?
on en a déduit que c'était pour l'école buissonnière






Nous arrivons enfin au bord de la mer, il fait nuit.  Nous sommes à Napier.  Nous trouvons un petit camping pas trop cher.  Il faut vraiment qu’on trouve de l’électricité, nous devons recharger les batteries des appareils photos et le pc. 
Notre camping car est pas mal, mais il manque une chose importante : un convertisseur pour recharger le matériel électrique car du coup on ne peut rien recharger en roulant et tous les 3 jours max, il nous faut de l’électricité. 


Nous nous rendons compte que le camping car n’est peut-être pas la méthode la plus facile pour voyager en Nouvelle-Zélande.  A notre grande surprise le camping sauvage n’est pas autorisé, du coup on va chez les gens de native parks (gratuitement mais il n’y en a pas de partout), sinon il faut chercher parmi 4 ou 5 cartes différentes de camping ou aires de campements (également payantes même s’il n’y a aucune facilité).  Les prix des camping varient, pour l’instant entre 18 et 60 euros.  Ça reste cher.  D’ailleurs tout est cher en Nouvelle-Zélande, le prix des activités est exorbitant.  Un tour de bateau d’une heure :  175 euros.  Disons que quand nous sommes en dessous de 100 euros nous sommes heureux ! Par conséquent, on réfléchit à deux fois sur les activités que nous voulons faire, nous sommes vraiment obligés de faire des choix. 







17 septembre

Napier a connu un grave séisme qui a détruit la ville en 1931.  Elle a été reconstruite et ce style a toujours été conservé.  Donc pas de gratte-ciel mais une architecture très particulière à cet endroit. 
Il fait grand beau et nous décidons d'en profiter.  Après la visite de la ville, c'est aprèm vélo! Nous avons trouvé une location qui devrait pouvoir résoudre le problème du plâtre de Romane.   




On discute avec le loueur qui est super sympa et de bons conseils.  Il nous apprend que le peuple néo-zélandais est le 4è au niveau mondial dans la liste de l'obésité, ça ne nous surprend pas vraiment d'ailleurs, on a déjà remarqué une certaine tendance à l'embonpoint.  Il y a beaucoup de snacks pour manger, par contre, il y a quand même des restos ou l'on peut trouver de la bonne cuisine (ah ces français qui voyagent... ), bien évidemment un peu plus chers, mais ils ont le mérite d'exister.     



Il nous indique un endroit où l'on peut camper gratuitement au bord de la plage.  Youpiiii. Les enfants s'éclatent.  





18 septembre


Il fait trop beau, nous décidons de rester encore une journée dans cette région.  Alors après les jeux sur la plage, petit déj dehors et devoirs (super bien passés, le bonheur), nous partons visiter une cave familiale.  Nous goutons leurs différents vins et mangeons dans leur resto.  







La pluie est de retour, grrrrrr.  La ville voisine de Hasting parait tout de suite plus glauque.  



Excepté son petit musée d'art moderne situé en plein centre-ville, vu le temps nous en profitons pour nous y réfugier et nous laissons passer l'averse. 



Ouais, Extra, j'ai enfin, mes dents...





19 septembre 


Nous pensions descendre sur Wellington tout au sud de l'île du Nord.  Mais la nuit porte conseille et nous nous disons que ça va faire beaucoup de km pour passer deux jours là-bas et remonter ensuite dans l'autre sens.  Je devais passer voir la déléguée néo-zélandaise auprès de l'OMC qui vient tout juste de rentrer au pays, ça sera pour une autre fois.  De plus, une des activités qui nous branchait - visiter les studios où ont été tournés certains épisodes de la trilogie - est super chère (130 euros par personnes), nous changeons donc nos plans et on traverse l'île dans la largeur.  Ce coup-ci on évite la piste, retour vers Taupo puis on longe le lac par le sud pour aller voir la plaine du Mordor, j'ai cité le parc du Tongario.  

Le Mordor ??

Sur la route par la route du Sud de Taupo

le DC-3 du MacDo de Taupo

sans oublier son motel Le Chalet Suisse


C'est également la région ski de l’île du nord, nous nous rapprochons des stations mais elles sont dans les nuages et on ne voit rien du tout.  On décide de faire une marche vers un petit volcan, l'aller se passe bien, malheureusement la pluie nous rattrape et nous finissons trempés comme des soupes. 







Nous trouvons un endroit pour dormir chez des éleveurs d'alpagas.  Ils sont vraiment très gentils et serviables.  

20 septembre.  


Le matin, le monsieur apporte un troupeau d'alpagas autour du camping car pour que nous puissions leur donner à manger.  Ils en ont 430, il les tond une fois par an, et il arrive à en tondre 40 par jour, c'est un peu plus long qu'avec les moutons (ils en ont 350 et à lui seul, il les tond tous en 3 jours! et pour les moutons c'est deux tontes par an) car il doit les attacher, donc il en profite pour leur administrer les vaccins et leur faire un petit bilan médical si besoin.   







L'eau ruisselle sur la laine de l'alpaga, elle est mouillée dehors, mais sèche et chaude à l'intérieur et a l'avantage de ne pas sentir.  A l'opposé du mouton, sa laine se gorge d'eau, et la graisse à la racine des poils apporte une odeur assez forte.  

Il va chercher un agneau d'un an - Nibble - pour que les enfants le promènent à la longe.  Inutile de dire que ces quelques heures passées en compagnie de nos hôtes sont le point fort de la journée.  J'ai oublié de dire qu'ils ont aussi environ 300 vaches, qu'ils s'occupent seuls de l'élevage et que la dame travaille en plus dans une banque et tricote les pulls et articles divers qu'elle vend dans leur boutique.  wahou! 





Petit documentaire pour Francine concernant les arbres de Nouvelle-Zélande


Si jamais vous passez par là, n'hésitez pas à leur faire un coucou:  
Nevalea Alpacas . Leonie et Neville Walker, 5446 state highway 4, Rd 6, Taumarunui 3996 
Tel. 07 896 6333  www.nevaleaalpacas.co.nz

Nous continuons notre route en direction de l'ouest. Petite halte intéressante dans les grottes de Waitomo pour observer des vers luisants.  Nous passons par les grottes pour ensuite monter sur des barques, et là, il n'y a plus qu'à lever les yeux et être sous une voute étoilée ... par les vers luisants! Très sympa et vraiment aussi bien que sur le prospectus :-)


Après notre visite, direction Raglan à 130 Km au nord, nous fuyons le Sud et la pluie, direction la côte, nous devrions avoir plus de chance avec le temps. 
Raglan est une petite bourgade bohème qui vit de Surf et d'eau fraîche (durant l'été) après notre arrivée, nous découvrons plutôt une petite ville, sous la pluie (et oui, encore)






22 septembre
Ce matin c’est une alternance d’averses et d’éclaircies. grrrr.  Devoirs (re-grrrrr). Je pars sous le ciel bleu faire une promenade d’une heure sur la plage, je me choppe deux averses, de quoi revenir trempée.  

Nous roulons sans réellement savoir où aller.  Nous cherchons des activités à faire à l’intérieur, en vain.  Pas de ciné, pas de bowling, rien ! Bon inutile de dire qu’à ce niveau la déprime me guette !
Lorsque nous arrivons dans la ville de Whangarei, une éclaircie semble vouloir persister, optimistes nous attaquons donc une balade en forêt direction les chutes d’eau (26 m de haut).   Nous avons bien fait, pas de pluie et la balade le long de la rivière et sous les kauri (arbres imposants entre 40 et 50 m de haut) est vraiment agréable. 







23 septembre
Il fait grand beau.  Après les devoirs (…), nous partons nous promener en ville. Rémi en profite pour se faire couper les cheveux mais il n’est pas satisfait du résultat, pas de doute le coiffeur à Ferney est bien meilleur (même si lui-même a constaté que la coiffeuse travaillait de la même manière). 




Nous passons l’aprèm sur la plage à Waipu Cove à faire des collections de coquillage.  Nous sommes maintenant convaincus :  sous le soleil, le Northland est une destination très sympa avec des plages absolument magnifiques.  







le soirée Film en famille



24 septembre. 
Nous nous levons sous le soleil, vue sur la mer depuis les fenêtre de notre camping car.  Le bonheur.
Après une séance devoirs pas au top (grrrrr) nous faisons une chouette balade sur la plage et profitons de la marée super super basse pour patauger dans les flaques qu’elle a laissées.  Bizarrement l’eau n’est pas froide  C’est vraiment extra. Nous découvrons des coquillages par milliers, des crabes, des étoiles de mer et des bébés soles.  Ensuite il est temps de prendre la route pour rendre notre véhicule.  On s’était bien habitués à notre maison à roulette ! Retour sur Auckland.









25 septembre
Auckland de nouveau sous un grand ciel bleu.  Ce matin nous rencontrons Kevin, un collègue de Xave.  Il a très gentiment organisé la visite d’une école dans laquelle son fils fait partie du comité.  Il vient nous chercher et nous pouvons ainsi dans le projet des enfants.  N’hésitez pas à aller sur la page dédiée à la visite. 

Ensuite il nous fait visiter de belles plages avoisinantes, la jolie ville de Devonport, située en face de Auckland et du haut de la colline on a une vue fantastique. 

Barbara et Kevin sortant du restaurant

L’aprèm nous décidons de monter sur la sky tower sur laquelle il est possible de faire une marche tout en haut sur une passerelle, accroché à un câble.  Manque de pot, pas autorisé aux enfants de moins de 10 ans, nous nous contentons de la visite standard qui reste quand même très chouette  car la vue est magnifique. On a même croisé Kiwi Kong qui a attrapé les enfants, mais Xavou et Fanfouette n'écoutant que leur courage ont sauté dans le vide pour sauver le progéniture.



Kiwi Kong et les trois Frenchies


Promenade dans les rues commerçantes d’Auckland et le soir nous mangeons au resto avec Kevin et son épouse, Barbara.  Nous passons une soirée très agréable en leur compagnie, ils sont vraiment charmants.



Nos sentiments sur la Nouvelle-Zélande

Ce que nous avons aimé :
Les panoramas splendides et surtout plus vastes que nos yeux peuvent voir. 
Des forêts grandioses, à faire pâlir l’Amazonie.  Génial pour se balader et surtout elles sont remplies de hobbits.
L’activité volcanique, géothermique de cette région, non seulement intéressant mais également agréable car au centre de l’île les thermes, bains chauds, etc sont très nombreux. Nous avons tous beaucoup apprécié wai-o-tapu en particulier pour les nombreux bassins colorées.  
Les enfants gardent un très bon souvenir du spectacle des moutons, quand je pense qu’on a hésité pour y aller !
Retrouver le camping car qui reste un moyen de locomotion sympa avec des enfants. D’ailleurs ils se sont très bien adaptés et ont bien participé.  Le système de native parks qui nous a bien aidés, soit pour dormir chez les gens, soit pour trouver des stationnements autorisés pour la nuit. 

Ce que nous avons moins aimé :
La météo ! certes, c’est le début du printemps et les températures sont douces (en 3 semaines la journée, nous avions entre 8 et 19) mais lorsque les averses débarquent, pfff tout de suite moins marrant. (un peu comme partout pour être honnête).  Nous avons vécu Rotorua en bonne partie sous la pluie et ça a largement chamboulé nos plans.  Loin la luge d’été et toutes les autres activités possibles (et espérées) qui pouvaient générer de belles poussées d’adrénaline.  La partie nord de l’île commençait mal mais finalement nous avons fini sur 2 jours de soleil qui nous ont ramenés le sourire.  Par contre l’avantage indéniable : nous étions souvent seuls sur les activités et les visites que nous avons faites et ça c’était sympa !

Pas super facile pour dormir en camping car, avec le temps nous nous améliorions et devenions plus efficaces pour trouver des endroits autorisés. Il y a des districts qui restent beaucoup plus permissifs que d’autres. 

Pas super facile non plus les contacts avec les gens.  Nous avons croisés quelques personnes sympathiques avec qui nous avons pu avoir des conversations intéressantes mais elles se comptent sur les doigts des mains. D’une manière générale, nous avons trouvé les gens tristes, d’autre part, il n’y a pas de buzz dans les villes (à part Auckland), pas d’énergie débordante.  On est loin des villes européennes ! mais pour leur rendre justice, peut-être étaient-ils blasés de l’hiver ? Je pense qu’à une autre saison, ça doit être bien différent. 

Les prix.  Tout est cher. Après une recherche (google est mon ami), nous avons trouvé que le salaire minimum en Nouvelle-Zélande est de plus de 1600 euros, et un salaire moyen tourne autour de 3000 euros.  Mais c’est vrai que pour nous à 5, pour faire une activité ou une visite, ça fait tout de suite des sommes astronomiques. 

La Nouvelle-Zélande en un mot ? rural ! Nous nous attendions à un pays similaire à l’Europe - de nos jours, ben c’est pas ça.  La petite anecdote:  il n’y a des radios (en gros) que dans les villes, quand on arrive dans la cambrousse (c’est-à-dire 90% du pays) c’est le désert sur les ondes, pas moyen de brancher un mp3, nous décidons d’acheter des CD de musiques locales.  Ben on les cherche encore !
Pas de médiamarkt ou de fnac, pas non plus dans les supermarchés.  Finalement nous tombons sur une boutique qui vend des articles en 2ème mains, et il y a des CD, à côté des vinyles et des k7 !!!



Les radios sont branchées années 80 au mieux (à part qq1 un peu plus récentes).  On trouve des locations de vidéos encore partout, essayez d’en trouver une chez nous ?!

Sinon au niveau de la structure du pays : des hameaux avec quelques maisons (on se demande encore de quoi peuvent vivre les habitants), et au milieu une « ville » (du style saint genis !) pour trouver une bourgade plus grosse, il faut faire des bornes.  Et à 17h – au mieux – tout est fermé (à part certains supermarchés ouverts 24h/24).  Bon il faut dire que la population néo-zélandaise totale se monte à 4,5 millions.  Un million sur l’île du sud, 1,4 millions sur Auckland et le reste éparpillé sur l’île du nord, ça ne fait pas beaucoup !


Un autre point qui nous a tous surpris : il est assez courant de voir des gens pied nus (qu’il fasse 8° ou 18°), des enfants, des adultes, et le plus souvent, des blancs et non pas des maoris (oui car on pourrait penser que c’est culturel).  Et nous avons croisé également régulièrement des gens en pyjamas/combinaison une pièce style grenouillère bébé. ????

Les maoris semblent beaucoup mieux intégrés dans la société que les aborigènes en Australie (où nous les avions vus en triste état, d'ébriété et de pauvreté).  Ils sont également présents dans la vie politique (nous y étions pour les élections du premier ministre).  Certains nous ont dit qu'il trouvait dommage que le maori ne soit pas enseigné comme première langue et l'anglais comme deuxième langue, mais là, je ne suis pas sure que ça ferait l'unanimité!

Aujourd'hui départ pour la Polynésie française où nous allons rencontrer les familles de Teiva et de Mareva et retrouver Manou et Célinette.  C'est un petit vol de 5h qui nous attend, avec 2 heures de décalage horaire, trop face!


Au revoir à toi, Terre du Milieu    

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Tududududu Petite page de pub : 
Nous félicitions nos compères de Fêtons Pregnin qui ont assuré comme des bêtes avec leur soirée ciné, bravo les copains pour ce beau succès !!

Yes, enfin, notre salle de Village annoncée depuis plus de 3 ans 

Fin de la petite page de pub. Tududududu