L' archipel des Galapagos - Province de l' Equateur
Forme de l’état
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République
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Président
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Rafael Correa
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Langue Officielle
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Espagnol, Kichwa,
Shuar
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Capitale
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Quito
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Superficie Totale
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8'010 km2
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Population totale
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25'000 Habitants
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Densité
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3,12 Hab/km2
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Monnaie
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USD
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Climat
Les îles offrent un climat tropical et sec, sans chaleur
excessive. On distingue deux saisons, de janvier à mai : une saison chaude
(23° à 30°C)
avec quelques averses, et, de juin à septembre, une saison froide de 19° à 20°
assez sèche.
Histoire
L’archipel, à travers le parc national et la réserve marine,
constitue le premier parc national de
l’Equateur. Ces deux zones protégées, dont la faune et la
flore très peu touchées abritent de nombreuses espèces animales et végétales
uniques au monde, constituent un site du patrimoine mondial de l’Unesco. En
2010, Luis Fernando de Ameida, le délégué brésilien, qui a pris cette décision
pour récompenser le travail réalisé par l’Equateur pour protéger ses îles.19 novembre
Ce matin nous partons de bonne
heure pour prendre notre vol pour les Galapagos. Il y a une fouille des bagages pour
n’embarquer aucun fruit ou légume sur les îles.
Puis vient le vol, avec une rapide escale par Guayaquil et une heure de décalage
horaire avec le continent. Puis une fois à destination, les chiens pour renifler toutes les valises et vérifier encore qu'il n'y ait ni fruit ni légume.
Et nous y sommes ! rohhh l’émotion est tout aussi présente que sur l’île de Pâques, là aussi c’est un vieux rêve qui se réalise !!
Et nous y sommes ! rohhh l’émotion est tout aussi présente que sur l’île de Pâques, là aussi c’est un vieux rêve qui se réalise !!
Un petit trajet de 10 minutes en
bus pour nous emmener au débarcadère de l’île de Baltra, nous y voyons déjà nos
premiers iguanes !!!! puis 10 min de bateau pour arriver sur l’île de
Santa Cruz, les premiers pélicans, puis 45 min en voiture pour aller au port de
Santa Cruz, les premières otaries à fourrure !, d’où nous pourrons prendre
le bateau pour l’île de Isabella où nous avons réservé un hôtel. Le chauffeur
de taxi appelle toutes ses connaissances, en même temps qu’il avale les km à
toute vitesse (les 1ères tortues géantes des galapagos !), pour nous
trouver des places sur le prochain bateau, celui-ci part à 14h c’est une
véritable course contre la montre. Au
début aucune des agences n’a de place, il va falloir dormir ici, mais à force
d’insister, il y en a une qui nous trouve 5 places youpiiii. Nous sautons donc dans notre bateau, petite
coquille de noix mixée avec un sauna… 3 heures de traversée, ouf ouf ouf, et il
y a des vagues, des vaaaagues. Cri de
joie dans le bateau, on voit enfin la côte d’Isabella se profiler - avec les
premiers pingouins – finalement nos petits mousses ont tenu le coup, personne
n’a été malade. Et là on croise des
raies de toute taille à fleur d’eau, des otaries à fourrure, des lions de mer,
des iguanes, c’est le bonheur !!!
Le plus grand changement avec le
Chili, c’est les horaires, nous sommes à l’équateur donc c’est 6h00-18h00,
alors qu’au Chili, à 22h il ne faisait toujours pas nuit. Il va falloir se lever plus tôt pour profiter
à fonds de nos journées.
Pour les Galapagos, il y a deux
options : les croisières ou les visites depuis les îles. Pour une croisière « budget » il
faut compter un minimum de 200/300 us$ (l’Equateur utilise les dollars
américains comme monnaie) par jour et par personne, selon les îles visitées et
le confort, bien évidemment plus c’est confortable et les îles lointaines, plus
on monte dans les prix pour s’envoler dans de l’astronomique. De toute manière,
pour nous, même la version budget n’était pas concevable : plus de 10 000
dollars pour nous 5 pour une semaine… Donc nous avons opté pour des visites
depuis la terre. Nous pensons faire
l’île d’Isabella (la plus grande) et ensuite peut-être celle de Santa Cruz qui
offre aussi de belles visites. Nous
avons trouvé des logements sommaires à des prix tout à fait abordables (60 us$
pour nous 5 la nuit).
| lézard de lave |
20 novembre
Nous voilà armés de vélo, d’un
pic-nic, de 3 litres d’eau, chapeau, crème solaires, c’est parti mon kiki. Premier arrêt au centre de reproduction des
tortues géantes des Galapagos. Nous y
apprenons pleins de choses intéressantes.
Ces belles dames sont en danger d’extinction, du coup, gros coup de
pouce à la nature, le centre récolte des œufs pondus en liberté, ainsi que ceux
du centre pour leur permettre de survivre aux divers prédateurs importés par
l’homme, comme les chiens, le bétail, les rats, les porcs, et même les fourmis.
Les œufs (entre 6 et 14 par mère) sont déposés dans un incubateur - dans la
même position dans laquelle ils ont été trouvés dans le nid, sinon c’est risque
de mort ! - pour reproduire les conditions d’ensevelissement pendant 160
jours, puis après éclosion, les bébés tortues sont placés dans une boite noire
pendant un mois, ce qui reproduit les conditions réelles, car c’est seulement à
ce moment-là qu’ils commencent à sortir du sable normalement. Les bébés sont
conservés pendant au moins 8 ans dans le centre avant d’être relâchés dans la
nature. Ça peut paraitre long mais ce
qu’il faut savoir c’est que les tortues n’auront pas de bébés avant leurs 30
ans !! Donc c’est un processus super long.
En gros quand on commence à travailler dans ce centre, les bébés qu’on
voit naitre en début de carrière commenceront à faire leurs propres bébés en
fin de carrière ! et ils nous survivront car les tortues vivent bien plus
longtemps que nous. Les grosses tortues
que nous pouvons voir ont facilement un siècle ! On estime à 150 ans la
vie moyenne d’une tortue mais certaines peuvent aller à 180, voire 200
ans !! Les tortues géantes ont été chassées par milliers par les pirates
et les marins, car elles assuraient une source de viande fraiche pour une
longue durée du fait qu’elles puissent survivre longtemps sans rien boire ni
manger.
Nous continuons notre aventure le
long de la plage de l’amour où nous croisons divers endroits tous plus beaux
les uns que les autres, des petites lagunes avec des flamants roses, des coulées
de lave volcanique noire aux formes arrondies, des iguanes marins à n’en plus
finir, il faut faire attention en marchant car il y en a toujours un qu’on
n’avait pas vu, on finit par le mirador qui offre une superbe vue sur l’île.
Nous sommes à court d’eau, nous voilà contraints de rentrer en ville. Il fait très chaud, le soleil tape beaucoup plus fort que ce à quoi nous nous attendions. Les guides nous avaient annoncés une petite vingtaine de degrés en journée, il en fait plus de 30 la journée et 21/22 la nuit.
Nous sommes à court d’eau, nous voilà contraints de rentrer en ville. Il fait très chaud, le soleil tape beaucoup plus fort que ce à quoi nous nous attendions. Les guides nous avaient annoncés une petite vingtaine de degrés en journée, il en fait plus de 30 la journée et 21/22 la nuit.
On passe un petit coup par le
port histoire de voir nos potes les otaries à fourrure et les lions de mer, ils
sont vraiment trop craquants. On a bien
compris qu’il ne fallait pas les approcher de trop près, on a vu quelques
touristes se faire courser et ils ont de belles quenottes !
21 novembre
Aujourd’hui nous partons en excursion en bateau pour aller voir des tunnels de lave dans la mer. Après une heure de traversée sans encombre, même marrante à nous prendre des gerbes d’eau sur la tête, nous croisons une première petite île où nous voyons des fous de nasca. On continue vers les tunnels, paysage magnifique qui se répercute sur l’eau, on ne sait plus où commence le reflet et où est la roche. Rien ne vient troubler cette scène, hormis les ooooh des touristes que nous sommes et les cris des fous à pattes bleues. Nous nous arrêtons sur un rocher pour en apprendre plus sur ces oiseaux. On en voit de toutes les tailles : 18 jours, 2 mois, 4 mois, des parents. Le bleu si caractéristique de leurs pattes arrive vers un an, avant elles sont blanches, les oisillons dépendent longtemps de leurs parents, ils ne commencent à voler que vers 8 mois, avant c’est papa et maman qui les nourrissent à tour de rôle. L’un couve pendant que l’autre part s’alimenter en mer et revient pour nourrir sa progéniture. En général un bébé par couple, mais souvent il y a deux œufs, et c’est assez terrible car vers 4 mois les oisillons ont besoin de plus de nourriture et les parents n’en ont pas assez pour nourrir leurs 2 bébés donc il y en a souvent un qui y reste. Pfff dure-dure la loi de la nature…
Après on attaque un premier
snorkling pour voir des hippocampes – de grande taille d’ailleurs - un
pingouin, des oursins des galapagos, des poissons L’eau n’est pas super chaude (je pense
autour de 20/22°), les enfants se refroidissent très très vite, malgré la
combinaison, ils tournent vite au bleu.
![]() |
| hihihihi. on peut quand même rigoler mais non, c'est pas moi .... |
Retour au port vers 15h00, nous demandons à garder la matériel de snorkling afin de rester encore une grosse heure dans l'eau......
Coucou Charly, tu adorerais cet endroit, il y a des iguanes partout!! en voilà un, sourire aux lèvres, tout spécialement pour toi. A bientôt par mail, Rém
| Iguane terrestre des Galapagos |
22 novembre
Alors aujourd'hui, c'est découverte d'un autre genre. Nous partons pour 16 km de marche pour atteindre le cratère de deux volcans côte à côte. Nous arrivons au bord de celui du Chico, qui est intégralement recouvert de lave, paysage lunaire par excellence.
Ensuite le cratère géant du Sierra Negra (la montagne noire), un des plus grand au monde avec ses 10 km. Il culmine à 1124 mètres.
La dernière éruption date de 2005 et elle n'a pas été du tout détectée à l'avance. Il est réputé pour être imprévisible, aucun signe avant-coureur. Une étude mondiale avait été effectuée quelques semaines auparavant, sur tous les volcans de la planète. Pour ceux de cette île des Galapagos, les chercheurs étaient unanimes, ils sont bel et bien endormis, et dans les semaines qui ont suivi, le Sierra Negra a explosé! Heureusement aucun dommage humain ou matériel et le vent a emporté le nuage de poussière à l'opposé de la ville.
Les enfants ont été top, ils ont fait toute la marche à un rythme assez soutenu, nous étions dans un groupe avec un guide (présence obligatoire) donc il fallait suivre. Ils ne se sont jamais plaints! alors un seul mot: BRAVO!
| Il faut vraiment que je prenne le temps d'aller voir un coiffeur !!! |
Pour ma part, C'est pas la peine !!! |
23 novembre
Il nous faut maintenant repartir de Isabella. Reprendre le bateau donc... Nous avons décidé de prendre celui de 6h du matin, la mer semble plus calme à cette heure là, plutôt qu'en pleine après-midi lorsque les vagues deviennent plus grosses. Je stresse un peu pour les enfants, j'ai des petits sacs de partout, juste au cas ou... Tout se passe au mieux, tellement bien, avec une mer super plate qu'on arrive en 2 heures! En plus vu l'heure matinale, nous ne souffrons pas de la chaleur, c'était une bonne décision.
Et en arrivant à 8h30, ça nous laisse la journée complète pour voir ce qu'il y a à faire sur l'île de Santa Cruz (aussi appelée Isla Indefatigable) . Nous découvrons la ville de Puerto Ayora et la jolie maison que nous avons louée (aaaahhh enfin de l'eau chaude!). Nous découvrons que les excursions que nous voulions faire sont super chères, il va falloir improviser et trouver d'autres solutions.
24 novembre
Nous partons faire du kayak pour visiter les plages à l'ouest de la ville, nous voguons joyeusement entre otaries et tortues marines, on voit des petites têtes qui sortent de toute part, c'est génial, et nous sommes survolés par les pélicans (toujours aussi sympa), des fous à pattes bleues, quelques frégates et d'autres que nous ne connaissons pas.
On profite ensuite de la piscine de l'hotel où nous avons loué les kayaks.
25 novembre
Promenade dans Puerto Ayora. Le petit stand des pêcheurs vaut le détour, ils sont envahis par des voleurs de toutes sortes: pélicans et frégates en tête mais sans oublier les otaries qui essayent aussi de grapiller du poisson.
Ballade en ville, plus visite du centre Charles Darwin, puis aprèm plage, certainement la dernière de notre voyage. Dommage pas d'otaries qui viennent se baigner avec nous :-(
26 novembre
Aujourd'hui c'est cheval. Et quelle promenade, nous jonglons entre les tortues terrestres! Ce pays est quand même féerique!
Nos chevaux sont bien plus nerveux que sur l'île de Pâques, du coup on a deux gars qui viennent avec nous pour tenir les 2 plus excités des enfants.
Nous visitons les tunnels de lave. C'est très surprenant. En fait lors de l'éruption du volcan, la lave a commencé à couler vers la mer, la lave s'est solidifiée au contact de l'air en formant une croûte très solide mais laissant une galerie dessous dans laquelle s'engouffrait la lave en fusion et lorsqu'elle a cessé de couler, il est resté le tunnel.
Ce soir c'est langouste, à 15$, ça serait dommage de s'en priver!27 novembre
Voilà, il est l'heure de repartir pour le continent et voir ce que l'Equateur a à nous faire découvrir.
Pas de Mc Donald pour notre enquête.
Nous avons adoré les Galapagos, et si l'occasion se représente un jour (quitte à l'aider un peu), nous sommes partants pour revenir. Nos diverses nages avec les otaries, tortues marines et pingouins resteront gravées dans nos mémoires. Moments absolument extraordinaires. La prochaine fois nous ferons l'île de San Cristobal qui semble avoir beaucoup de sites intéressants à faire également et pourquoi pas une croisière-plongée.
les Galapagos en un mot? Magique!



