L'île de Pâques

 

 L'Ile de Pâques  (Chili) ou Rapa Nui 
L'île de Pâques, en langue rapa nui Rapa Nui, en espagnol Isla de Pascua, est une île isolée dans le sud-est de l’océan Pacifique, particulièrement connue pour ses statues monumentales et son écriture océanienne unique, le Rongo-Rongo

Crayonné de Xavou

Forme de l’état	Territoire du Chili
Président	Sebastian Pinera
Langue Officielle	Espagnol, rapanui
Capitale	Hanga Roa
Superficie Totale	166 km2
Population totale	6700 habitants
Densité	31 hab/km2
Monnaie	Peso chilien (CLP)
Code Pays / Indicatif Tel.	CL      /  Tel. +56-32

Notre arrivée sur le sol de Rapa Nui, un vieux rêve qui se  réalise 

C'est avec une grande excitation que nous posons les pieds sur Rapa Nui, ça faisait tellement longtemps qu'on en rêvait! Voilà, on y est.  Et aucun doute la dessus car nous croisons des moai régulièrement pour nous rappeler que le rêve est devenu réalité.  Certains nous disent que 6 jours ça va être long, pas tant de choses à faire, mais bon finalement on aurait eu encore quelques jours de plus que ça ne nous aurait pas dérangé!

Aéroport Matavéri 

Transfert dans notre cabana 

Bonne surprise, Richard, de ICP lodge ou nous allons loger pendant 6 nuits nous attend à notre arrivée avec les traditionnels colliers de fleurs.  Nous découvrons notre maison, qui est assez simple selon un standard français, mais qui est très bien selon les standards locaux.  Il y a tout ce qu'il nous faut, dont deux chiens pour amuser les enfants. Par contre mauvaise surprise ma nouvelle carte bancaire n'est pas arrivée... pas bon signe ça!

Notre premier moai devant le petit port de plaisance

Nous passons notre première journée à nous imprégner de l'ambiance de Hanga Roa, la capitale de l'île.  Il y a 6400 habitants sur l'île et en gros ils sont quasiment tous sur cette seule ville! l'ambiance est détendue, nous aussi.

Nous décidons de louer une voiture pendant trois jours pour partager les visites.
1er jour nous faisons le sud ouest avec le magnifique cratère et l'ancienne ville de cérémonie d'Orongo, d'ou nous pouvons voir les motus sur lesquels s'effectuait la course à l'oeuf pour le culte de l'homme oiseau.

Le soir nous faisons une soirée ciné dans notre petite maison pour voir le film rapa nui pour imprégner les enfants de la culture locale et du peu de choses connues ou confirmées sur cette civilisation.  C'est vraiment excellent car on reconnait tous les endroits du film. Richard nous apprend que le tournage a duré 4 mois et qu'une grande partie de la population a été impliquée d'une manière ou d'une autre, ça a aussi engendré un intérêt énorme par exemple de la part des jeunes qui soudainement ont questionné les anciens sur les coutumes, etc.



Le deuxième jour nous partons la journée pour faire le tour de l'île. Nous visitons la carrière ou étaient fabriqués les moai, Rano Raraku. c'est impressionnant, magnifique, époustouflant.  Il y a des moai partout, bon nombre partiellement enterré, mais ils sont conservés ainsi pour les protéger des aléas du temps et de la météo.  Certains non finis sont tout simplement gigantesques (plus de 20 mètres). En général les moai érigés faisaient entre 4 et 10 mètres de haut (pour un poids frolant les 70/80 tonnes!)

Ils étaient taillés sur le dessus et les côtés, puis le bas était gratté, afin de libérer de la pierre le moai qui dévalait la pente du cratère jusqu'à arriver dans un trou qui était fait pour le stopper, le redresser et le tenir droit et ainsi les sculpteurs pouvaient entamer les détails sur le dos (les pétroglyphes) qui étaient représentatifs de l'ancêtre en question,

Alors pour répondre à un mail qui tourne régulièrement sur le net, non les moai n'ont pas un corps entier, seuls deux ont des jambes (assis à genoux en fait) sinon toutes les statues s'arrêtent au bassin.

Ce qui est confirmé est que c'est un culte aux ancêtres.
Apparemment ce culte grandissant, il aurait entraîné la création de plusieurs centaines de moai (il semblerait autour de 400 finis plus presque autant en cours dans la carrière) aboutissant ainsi à la déforestation de l'île.
Ce qui n'est toujours pas confirmé c'est la façon dont les moai étaient déplacés, certains disent debout (comme dans le film), et donc de loin, on aurait dit que les moai marchaient.  Apparemment rien n'est certain, la matière dont sont faits les moai (basalte) serait trop tendre et au vu du nombre de kilomètres parcourus, il semblerait que les moai auraient été bien endommagés à leur arrivée.
Idem pour les pukao (les chapeaux rouges des moai), ceux ci viennent d'une autre carrière qui est loin de la première, ils font souvent une dizaine de tonnes (aaaaah quand même!!).  Deux solutions:  les pukaos étaient installés une fois le moai debout, par un principe d'amas de pierres afin de hisser le pukao sur la tête du moai; ou le moai était hissé avec son pukao directement sur la tête.

L'intérieur du cratère est idyllique, un petit lac miroitant, quelques beaux arbres en fleurs, des moai posés là et des chevaux broutant tranquillement l'herbe verte.  C'est juste trop beau pour être vrai.

Nous continuons avec le site tout proche de Tongariki, avec ses 15 moai restaurés sur leur ahu (socle en pierre).  dos à la mer, ils semblent observer la carrière d'ou ils sont nés.  pfiouuuu, c'est beau.
Nous nous arrêtons partout pour découvrir de nombreux moai à terre, parfois cassés.  Les clans en guerre renversaient les moai de leurs adversaires.
Nous découvrons ensuite un autre site restauré, celui de la plage d'Anakena.  les moai sont également dos à une superbe plage de sable blanc.
le lendemain nous visitons la carrière des pukau de puna pau.
Puis un des seul site à l'intérieur des terres, ahu akivi, avec des moai qui regardent la mer au loin (mais entre les deux il y avait un village, donc les moai regardaient probablement le village en fait).

Nous rendons notre voiture et optons pour un autre mode de transport:  le cheval.  C'était un des souhaits du voyage (des 3 enfants).  3h30 de randonnée équestre pour visiter des grottes, une bonne partie de rigolade, tout le monde s'en donne à coeur joie. au pas, au trop, au galop et même pas une chûte.  Nous ressortons enchantés et fatigués, mais pas assez pour nous empecher d'aller voir un spectacle pascuan.  Les inspirations sont clairement polynésiennes.  Les filles adoooooorent.

celui-ci fait plus de 20 m de haut!

Tongariki depuis la carrière

la carrière avec ses moais enterrés

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l'intérieur de la carrière

Ben Coulette?! tu ne nous avais pas dit?!!!

coucher de soleil sur le site de Tahai à coté de notre maison, :o)

Au revoir l'île de paques mais également la culture polynésienne que nous avons cotoyée pendant plus de 2 mois, avec la Nouvelle-Zélande, la Polynésie et Rapa Nui.  Nous allons maintenant découvrir une autre culture tout aussi intéressante en Amérique latine.  Hasta Luego