
Il symbolise le pouvoir, la grandeur
et la valeur des Équatorien
Devise nationale :
« Dios, patria y libertad »
(Dieu, patrie et Liberté)
Forme de l’état
|
République
|
Président
|
Rafael Correa
|
Langue Officielle
|
Espagnol, Kichwa,
Shuar
|
Capitale
|
Quito
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Superficie Totale
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283'520 km2
|
Population totale
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15'007'343 Habitants
|
Densité
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55,8 Hab/km2
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Monnaie
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USD
|
Code Pays / Indicatif
Tel.
|
EC /
Tel. +593
|
notre enquête Mc Do:
2 happy meal et 1 menu big mac: 13 us$
Le happy meal a une mini portion de frite et une portion de fruit comme dessert.
27 novembre
Nous arrivons sur Guayaquil qui est la plus grande ville d'Equateur.
Guayaquil a longtemps souffert d'une mauvaise réputation et la ville travaille pour redorer son blason. La sécurité s'améliore, bien qu'il soit encore déconseillé de s'y promener seul le soir dans les rues vides. Les devantures des magasins ne sont d'ailleurs pas très accueillantes avec leurs barres de fer.
Guayaquil a longtemps souffert d'une mauvaise réputation et la ville travaille pour redorer son blason. La sécurité s'améliore, bien qu'il soit encore déconseillé de s'y promener seul le soir dans les rues vides. Les devantures des magasins ne sont d'ailleurs pas très accueillantes avec leurs barres de fer.
Pour nous le grand changement c'est la pollution. Liée à la chaleur, c'est vraiment désagréable, on a du mal à respirer correctement, les gaz des voitures nous dérangent énormément. Beurk, bienvenue à la civilisation...
Nous faisons notre enquête Mc Do. un bon point pour: les frites sont bonnes, la sauce ketchup a le goût de tomate, il y a des fruits dans le menu cajita feliz (happy meal).
la portion de frites pour les filles est plus petite qu'en France.
point négatif: pas assez de sauce big mac dans le big mac.
niveau prix, 13 $ pour les 2 happy meal et 1 menu big mac
Il fait chaud, autour de 35 la journée, mais aussi la nuit, c'est étouffant dans notre petite chambre dans l'auberge de jeunesse, (dreamkapture hostel) il n'y a pas d'air qui circule.
Au début nous voulions prendre le bus direct pour Quito, mais après réflexion, nous avons décidé de passer une journée à découvrir la ville. Nous trouvons un bus hop on-hop off qui nous facilite la vie. Finalement il n'y a pas tant d'arrêts à faire, le plus intéressant est la promenade de 3 km (Malecon 2000) qui longe la rivière et qui a été entièrement rénovée, c'est maintenant très joli et agréable. Les anciens batiments dans le centre sont également très bien rénovés. Autre quartier sympathique, au bout du malecon 2000, le quartier où Guayaquil a été fondé, haut en couleur, qui nous rappelle Valparaiso.
Le soir on mange la spécialité locale: le crabe, chacun avec son marteau à la main pour décortiquer sa bestiolle. Bon finalement, moyen bonne idée, pas si évident pour les enfants, pas assez fort, tu ne casses rien, trop fort tu écrabouilles tout et ça devient immangeable.
Bon ben voilà, on en a fait le tour, le reste de la ville n'est pas très beau, et toujours une circulation épouvantable. Demain, c'est départ pour Quito.
28 novembre
Alors que nous réservons nos billets de bus, alerte à je ne sais quoi, du coup c'est l'évacuation de la gare routière (qui a été entièrement refaite et est maintenant très grande et efficace). Le tout se passe dans le calme, mais l'air de rien en 15 minutes tout le bâtiment est évacué.
Ensuite nous arrivons à acheter des billets pour nous rendre à Quito. 8 h de route, dans un bus qui est loin d'être aussi chouette que celui du Chili, mais les enfants sont sympa et ça se passe bien. Nous arrivons à Quito de nuit. Ca a l'air immense! Nous avons trouvé une chambre dans une petite auberge de jeunesse dénommée Guayunga. Bien placé à proximité de la partie historique mais la chambre est un peu glauque et surtout humide.
"La bénédiction de Dieu" est le surnom de Quito, la capitale, en raison de la beauté de son architecture. Il revendique aussi la proximité avec le ciel, puisque c'est la 2ème capitale la plus haute du monde, après La Paz.
On se demande comment font tous ces vendeurs pour pouvoir vivre en vendant des petits chiens en peluche, des piles, des déguisements pour chien, et j'en passe.
Au niveau des gens, c'est différent du Chili, il y a des gens qui sont très petits - plus ou moins la même taille que Rémi - d'autres personnes avec des yeux très clairs, d'autres encore nettement typés indiens.
Une autre différence notable, les prix. La vie en Equateur est moins chère qu'au Chili. On arrive à trouver des menus (soupe, plat et jus de fruit) pour 2 dollars par personne. C'est une bonne nouvelle pour nous!! On trouve des jus de fruit frais un peu partout, ça compense pour toutes les frites qu'on mange! Les fruits sont d'ailleurs excellents, on se régale.
29 novembre
Aujourd'hui c'est la découverte de la ville à pied. Enfin, du vieux Quito. La ville est partagée en deux parties principales: le quartier historique et la ville nouvelle (également renommée gringolandia car c'est l'endroit où il y a la majorité des hotels, resto et où l'on trouve le plus de touristes.) De nouveau on monte et on redescend, et on remonte, et on redescend, d'une colline à une autre, sans parler de l'altitude, ça se sent quand on monte trop vite les escaliers. Xave est le plus touché, par contre ça n'a pas l'air d'avoir d'impact sur les enfants. On se promène tranquillou dans la ville.| On se souviendra de la montée (et la descente encore plus impressionnante) dans le clocher de la cathédrale |
On se demande comment font tous ces vendeurs pour pouvoir vivre en vendant des petits chiens en peluche, des piles, des déguisements pour chien, et j'en passe.
Au niveau des gens, c'est différent du Chili, il y a des gens qui sont très petits - plus ou moins la même taille que Rémi - d'autres personnes avec des yeux très clairs, d'autres encore nettement typés indiens.
Une autre différence notable, les prix. La vie en Equateur est moins chère qu'au Chili. On arrive à trouver des menus (soupe, plat et jus de fruit) pour 2 dollars par personne. C'est une bonne nouvelle pour nous!! On trouve des jus de fruit frais un peu partout, ça compense pour toutes les frites qu'on mange! Les fruits sont d'ailleurs excellents, on se régale.
la rue de notre hotel, au loin les collines
Nous recherchons aussi notre séjour en Amazonie, on commence à avoir une idée plus claire de ce que nous recherchons.
Le soir, la ville n'a pas l'air très sure non plus, on nous conseille à maintes reprises de prendre un taxi, entre autre pour revenir du resto. On ne sait pas trop à quoi s'en tenir mais bon on ne prend pas de risque et évitons les rues désertes le soir.
30 novembre
Aujourd'hui nous partons visiter la mitad del mundo, l'endroit précis où passe l'équateur qui coupe la planète en deux hémisphères.
| le monument qui en réalité ne passe pas exactement sur l'équateur |
| la vraie ligne de l'équateur, il parait que c'est plus difficile de marcher dessus? |
Voici quelques subtilités amusantes entre les hémisphères nord et sud.
Au nord, l'eau s'évacue en créant un tourbillon qui va dans le sens des aiguilles d'une montre (valable également pour les typhons, cyclones, etc). Au sud, c'est dans le sens inverse. Et sur l'équateur??? alors?? ben pas de tourbillon, l'eau tombe raide, droite!
Il paraitrait aussi qu'on pèse un kg de moins que dans notre pays car à l'équateur, pourquoi?? car c'est l'endroit ou nous sommes le plus éloigné du centre de la terre car la terre n'est pas ronde.
Il parait aussi qu'il est plus facile de poser un oeuf sur un clou. pffff ben heureusement que c'est plus facile car personne n'a réussi! Pourquoi? car la gravité est la moins puissante.
le cadran solaire est unique ici, il y en a un pour 6 mois et un autre dos à dos pour les autres 6 mois de l'année. Par exemple, en ce moment, on utilise celui de l'hémisphère Sud pour avoir une heure solaire très précise.
et dernière question subsidaire pour ceux qui n'ont trouvé aucune des réponses ci-dessus? pourquoi le point latitude est-il à 00.00.00 alors qu'il y a d'autres endroits situés sur l'équateur? Becoz c'est le point le plus haut.
Et voilà, vous voilà maintenant imbattable sur ce sujet.
Autre point intéressant, le GPS a confirmé que nous étions bien au point 00.00.00 mais bien des années avant ça, les indiens avaient construit divers temples exactement sur la ligne de l'équateur, décidément, on n'a vraiment rien inventé!!
En route, nous nous arrêtons voir un cratère cultivé.
Puis nous tombons sur un spectacle de danse de divers groupes ethniques.
Ensuite Rosa se met à moudre le
maïs, sa fille le tamise, pour faire les tortillas pour le petit déj
demain. Nous mettons la main à la pâte
avec Anouk et Romane, je crois que nos tortillas vont avoir des petits bouts
croquants de maïs…
En route, nous nous arrêtons voir un cratère cultivé.
Puis nous tombons sur un spectacle de danse de divers groupes ethniques.
*************************
Singes-Chouettes
Nous partons de Quito à 22h30
pour 8h de bus, finalement après un faux départ et une route avec quelques
virages pendant laquelle seuls Rémi et Anouk ont réussi à dormir, nous arrivons
aux portes de l’Amazonie, à Lago Agrio, à 6h30 du matin, un peu cassés il faut
le dire. Un petit déj et 4 heures
d’attente plus tard, nous voilà en route pour 2 heures de bus, là pour le coup,
il y a beaucoup de virages ! Nous arrivons enfin à l’embarcadère des
pirogues, dans la réserve Cuyabano, où nous mangeons vite fait, prêt pour notre
aventure amazonienne. Sur les 2h30 de pirogue pour arriver au Siona Lodge,
notre guide Jacob (« alors ça c’est bien un prénom d’aventurier »
nous annonce Rémi) nous montre des singes Titi aux mains jaunes, puis des
singes Saki, un paresseux (assez rare à trouver), des singes poilus, un bébé
anaconda de 2 mètres, nous voyons passer des aras jaune et bleu et un toucan au
loin. Pas de doute, nous y
sommes !!
Nous découvrons notre loge, 4
bungalow chacun séparé en 2 chambres, capacité max de 21 personnes, nous ne
sommes que 2 groupes : les malatini avec un couple sympa de
belgo-luxembourgeois passionnés d’ornithologie et un autre groupe de 8
personnes. Au total sur 15 touristes, il
y a quand même 10 francophones !
Le soir nous allons observer le
coucher de soleil tout en nous baignant dans les eaux de la laguna grande… avec
les piranhas et les chauves-souris pêcheur.
Et avant manger, petite promenade apéritive autour du lodge pour découvrir les insectes qui nous entourent, entre autre les diverses araignées (de jardin, scorpion, plusieurs sortes de tarentules), scarabées, cafards et grenouilles. Pas sûr que nous soyons rassurés mais bon, autant savoir. Ou pas ?!
Cuyabano détient de nombreuses
tribus indigènes, la plupart connectées à la civilisation, mais il y en a
également 2 autres qui ont fait le choix d’être en complète autarcie, sans
contact avec le monde moderne.
Aujourd’hui pour nous c’est découverte de la culture siona.
Nous allons visiter un premier village, nous
apprenons à faire le pain au yucca (= manioc).
Il n’y a pas vraiment de contact avec les gens du village, ils ne
semblent pas super motivés par notre venue, soit, on peut comprendre.
Ensuite un second village afin d’y rencontrer le shaman. Idem, les villageois nous ignorent complètement, nous visitons l’école déserte (dimanche) et quel choc lorsque nous découvrons une des deux classes entièrement équipée de PC !! mais il parait qu’en ce moment le groupe électrogène est en panne.
Ensuite un second village afin d’y rencontrer le shaman. Idem, les villageois nous ignorent complètement, nous visitons l’école déserte (dimanche) et quel choc lorsque nous découvrons une des deux classes entièrement équipée de PC !! mais il parait qu’en ce moment le groupe électrogène est en panne.
Les explications du Shaman
s’avèrent intéressantes. Sous l’emprise
d’une boisson hallucinogène (le yahe) qui dure entre 6 et 12h heures en
fonction de l’intensité, il peut vérifier s’il y a des dangers qui guettent le
village ou encore définir des diagnostics sur des malades qui viennent le
voir. L’air de rien, il a l’air d’en
consommer régulièrement ! Il a
suivi 15 ans « d’étude » pour être shaman, maintenant il partage son
savoir avec les jeunes qui sont intéressés, un jour, à devenir shaman.
Rémi lui demande une démo de
sarbacane, du coup tout le monde essaye, mais le Shaman reste le seul à
atteindre la cible.
Le soir nous retournons à la
laguna grande pour notre baignade/coucher de soleil.
Avant de nous coucher nous
trouvons une adorable grenouille dans la salle de bain, puis une araignée dans
mon lit, tout de suite moins adorable !!
Aujourd’hui nous avons vu des
singes chouettes (très petits, qui vivent dans un tronc d’arbre), un autre
encore plus petit (14 cm) : le singe de poche appelé également el
leoncillo (le lionceau), sans oublier les petites chauves-souris à long
nez. Nous retrouvons régulièrement les
oiseaux caciques et oropendula, les deux noir et jaune, sans oublier les
hoatzin, oiseaux préhistoriques qui à leur naissance ont des griffes qui
tombent au bout d’un mois de vie. Et
également l’anhinga, dans la famille du cormoran, qui fait sécher ses ailes au
soleil.
4 décembre
Nous partons pour une balade à
pied dans la forêt primaire. Nous
cherchons les grands anacondas mais en vain.
Par contre nous tombons sur un troupeau de sangliers aux lèvres
blanches, et nous voilà en train de courir dans la forêt derrière le guide qui
oublie le blabla du début (on reste sur le sentier il peut y avoir des
araignées, des serpents), et qui plus est nous annonce que si les sangliers
nous attaquent il faut grimper aux arbres.
Alors les arbres ce n’est pas ce qu’il manque mais… ils ont enlevés les escaliers ! ce sont de grands troncs de plusieurs dizaines de mètres qui montent droit ! Heureusement pour nous, nous les voyons de suffisamment loin pour ne pas nous faire attaquer.
Alors les arbres ce n’est pas ce qu’il manque mais… ils ont enlevés les escaliers ! ce sont de grands troncs de plusieurs dizaines de mètres qui montent droit ! Heureusement pour nous, nous les voyons de suffisamment loin pour ne pas nous faire attaquer.
Le soir, à la nuit tombée, nous
voilà à la recherche des caimans (Steph, ça ne vaut pas la peine, ils sont bien
plus petits que les crocro rwandais) et Jacob arrive à repérer un boa des
arbres depuis plusieurs dizaines de mètres, à la lueur de la lampe torche, nous
sommes scotchés ! Nous sommes également surpris par la taille du boa, il
est bien plus petit que ce à quoi nous nous attendions, et pourtant il s’agit
bien d’un adulte.
5 décembre
Aujourd’hui, réveil de bonne
heure pour aller à la recherche du dauphin rose d’Amazonie qui vient dans cette
région pour mettre bas. Nous en voyons
plusieurs mais dans l’eau marron c’est pas évident du tout. Ils ont un long rostre fin qui leur sert à
chercher de la nourriture dans la boue dans la mangrove. Ce sont les seuls dauphins d’eau douce.
On essaye de pêcher des piranhas
pour voir leur tête de prêt, manque de bol, le 1er s’échappe, et le
2nd bouffe l’hameçon ! il nous grille notre partie de
pêche !
L’Equateur est un pays riche au
niveau ornithologique. En Europe élargie
(depuis le grand nord jusqu’à l’Afrique du nord), il y a un peu moins de 1000
espèces d’oiseaux, alors que rien qu’en Equateur il y a plus de 1600
espèces ! l’Equateur est également au 3è rang mondial au niveau de la
diversité des papillons. Les plus beaux
à notre avis restent les morphos, grands et bleus électriques. Superbes ! On les croise de partout mais
impossible à photographier, ils sont toujours en mouvement.
Dernier jour, nous quittons Siona
Lodge, avec en route la rencontre des singes écureuils, singes poilus, toucans,
perroquets, etc.
| notre groupe Amazonie avec Marc, Christiane et Jacob le guide |
Re-bus, ce coup-ci nous prenons
l’avion, puis direction Otavalo pour son marché du samedi, le plus grand
d’Amérique latine. Nous logeons chez un
couple hispano-equatorien très accueillant, (appartement Rocsan) ils font leur maximum pour qu’on se
sente bien, Jordy vient même manger avec nous le soir.
http://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g303848-d6968013-Reviews-Apartamentos_Rocsan-Otavalo_Imbabura_Province.html
http://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g303848-d6968013-Reviews-Apartamentos_Rocsan-Otavalo_Imbabura_Province.html
6 décembre
Nous ne savions pas trop à quoi
nous attendre d’Otavalo, on en a entendu du bon et du moins bon, à cause d’un
tourisme grandissant, le marché du samedi serait de moins en moins authentique
avec de plus en plus de "made in china".
Pourtant nous apprécions bien cette ville, les habitants y sont très
conviviaux. Les sourires dans la rue
sont sincères, certains viennent discuter pour en apprendre plus sur nous, sur
la France, nos coutumes, notre gastronomie, etc. Il y a des stands de nourriture de partout,
nous goûtons à tout, même aux scarabées/maïs :-) Nous commençons par le marché aux animaux
avant de continuer par le marché aux fruits et légumes et celui des
vêtements.

| scarabées/maïs, pas mauvais, un peu salé et craquant |
| los cuyes... (prononcés couilles ) non, non, détrompez vous, il ne s'agit pas d'un animal de compagnie |
Il est temps de prendre congé,
direction Ibarra en bus pour nous rendre dans la communauté indigène San
Clemente, où nous allons dormir chez une famille pour en apprendre plus sur
leur mode de vie, leur coutume, etc.
http://www.sclemente.com/
Nous logeons chez Rosa, Umberto et leurs enfants Kelyn (9 ans) et William (17 ans). Premier repas, de toute évidence, on ne va pas perdre des kilos chez eux…
http://www.sclemente.com/
Nous logeons chez Rosa, Umberto et leurs enfants Kelyn (9 ans) et William (17 ans). Premier repas, de toute évidence, on ne va pas perdre des kilos chez eux…
7 décembre
Aujourd’hui est une journée
spéciale, la semaine dernière l’équipe de foot de Umberto a gagné un tournoi et
ils ont remporté un taureau (ici pas de coupe pour les gagnants, le trophée est
souvent un animal comme mouton, cochon, taureau). Et il avait été décidé que
l’animal serait tué ce samedi. Avec les
enfants nous restons vers les cochons d’inde (également considéré comme
nourriture et non pas comme animal de compagnie ici) pendant la mise à mort,
nous assistons ensuite au dépeçage. Les
enfants passent la journée à s’éclater avec les poules qui ne sont décidément
pas sauvages.
| les invités arrivent pour tuer le taureau |
| leur alpaga, pour la laine |
| on fait cuire le pain du petit dejeuner |
Tout le monde travail
8 décembre
Ce matin c’est la visite de
l’école de la communauté. Nous avons
rencontré la maîtresse de la classe des plus petits (4 à 6 ans) et la
directrice qui est la maîtresse de la classe moyenne (7 à 9 ans). L’école comporte 71 élèves répartis en 3
classes à 3 niveaux chacune. Il y a bien
une garderie pour les plus petits mais elle a été fermée cette année car il n’y
avait « que » 30 enfants d’inscrits et le gouvernement a fixé le
minimum à 50. (voir l'article dans la rubrique Enfants/Equateur)
Après la visite de l’école Umberto nous fait découvrir bon nombre de plantes médicinales (contre les refroidissements, la fièvre, la diarrhée, maux d’estomac, pansements naturels, etc.). En route nous rencontrons un chiot qui reste avec nous toute la journée, une sorte de peluche vivante pour le plus grand bonheur des enfants. Mais le soir il faut le ramener chez lui car il a croqué une poule, on va éviter qu’il ne récidive !
Après la visite de l’école Umberto nous fait découvrir bon nombre de plantes médicinales (contre les refroidissements, la fièvre, la diarrhée, maux d’estomac, pansements naturels, etc.). En route nous rencontrons un chiot qui reste avec nous toute la journée, une sorte de peluche vivante pour le plus grand bonheur des enfants. Mais le soir il faut le ramener chez lui car il a croqué une poule, on va éviter qu’il ne récidive !
Puis elle lave la quinoa, il faut
la rincer de nombreuses fois, la quinoa n’en finit plus de mousser ! sinon
elle est amère et avec un goût très fort.
Ca sera pour la soupe demain midi.
C’est l’heure des devoirs pour
nos ouistitis et pour Kelyn. Umberto
allume le feu dans la cheminée. On mange
et au dodo.
En plus de la soupe, de la salade et du dessert, jus de fruit et avoine
9 décembre
Dernier jour dans la communauté,
nous partons pour une balade à cheval pour découvrir la région. Malheureusement ils n'ont trouvé que 4 chevaux, et en plus nous débutons sous la pluie, mais au bout d'un moment ça se calme, ouf. Nous allons en direction du volcan Imbabura mais même à mi-chemin du sommet il reste dans les nuages. Les enfants trottent (un parent court donc!) ils sont heureux.
Petit déj au top: salade de fruits frais, jus de fruits frais, chocolat/café/thé, chaussons à la banane
L'Equateur a une variété de fruits incroyable, c'est pas un fruit de la passion qu'ils sont mais plusieurs espèces, sans oublier de nombreux autres fruits que nous testons dès que l'occasion se présente.
Nous mangeons notre dernier repas avec Rosa et à 14h on prend un taxi, puis un bus, puis un autre bus puis un taxi pour finalement arriver dans notre hotel à Quito à 20h. hotel sympa d'ailleurs (hostal Flores). Nous n'accrochons décidément pas plus que ça sur Quito, il faut 2h pour la traverser du nord au sud, et encore en passant par la périphérie. Certes la partie historique est belle mais c'est trop grand pour nous.
Après une matinée perdue, finalement sans info utile, nous partons en direction du Sud, (4h de bus) pour nous rendre à Baños. C'est une petite ville très sympa, on s'y retrouve facilement, les gens sont sympa, orientée vers les activités d'extérieures et les thermes. Elle est au pied du volcan Tungurahua (= Gorge de feu en quichua), volcan actif, très actif, dernières éruptions en 1999, 2006, 2008.
D'ailleurs pour une fois, il y a eu de l'animation dans le bus. La police nous arrête, ils se dirigent, très sûrs d'eux vers un homme qui est assis derrière moi et ils l'embarquent!
Tout le monde reste pantois dans le bus, le chauffeur nous expliquent qu'il l'observait depuis le départ de Quito, il avait changé plusieurs fois de place et il s'était déplacé derrière moi avec l'intention malfaisante de me faire mon sac! Sac qui d'ailleurs quelques minutes auparavant avait "glissé" d'entre mes jambes mais que j'avais remis en place illico.
Pas le temps de poser nos affaires à l'hotel cañalimeña (sympa d'ailleurs, http://www.hostalcanalimena.com/) que nous fonçons faire nos premiers thermes pour le plaisir de tous. En plein air, nous trempons allègrement dans différents bassins, chacun à une température différente. Mais au moment de manger voilà que Romaminette nous fait de la fièvre, on va se la jouer cool demain et on va la shooter pour qu'elle reprenne la forme au plus vite.
Le soir on pensait faire d'autres thermes mais on ne va pas prendre de risque, alors changement de programme, Rémi se fait couper les cheveux, trop classe la coupe. Il est en-chan-té!!
Et on tombe sur le bistrot suisse, l'appel de la fondue est trop fort, en moins de rien, nous voilà attablés devant un caquelon! miam!! pas mauvaise, et qu'est-ce que ça fait du bien, ou bien!
Il fait beau, il nous reste encore un peu de temps avant de quitter Baños, alors on fonce à d'autres thermes, également très sympa, prés de la cascade de la Vierge.
Petit déj au top: salade de fruits frais, jus de fruits frais, chocolat/café/thé, chaussons à la banane
L'Equateur a une variété de fruits incroyable, c'est pas un fruit de la passion qu'ils sont mais plusieurs espèces, sans oublier de nombreux autres fruits que nous testons dès que l'occasion se présente.
Nous mangeons notre dernier repas avec Rosa et à 14h on prend un taxi, puis un bus, puis un autre bus puis un taxi pour finalement arriver dans notre hotel à Quito à 20h. hotel sympa d'ailleurs (hostal Flores). Nous n'accrochons décidément pas plus que ça sur Quito, il faut 2h pour la traverser du nord au sud, et encore en passant par la périphérie. Certes la partie historique est belle mais c'est trop grand pour nous.
10 décembre
Nous souhaitons prendre le train (le petit train des Andes de la pub nescafé de notre enfance) pour nous diriger vers le sud. Nous parcourons Quito de long en large pour acheter des billets, en vain. En fait, c'est très difficile d'obtenir des informations cohérentes, il semblerait que les chemins de fer de l'Equateur aient complètement arrêté, et le Président Correa a décidé de remettre certains tronçons en route mais uniquement à un niveau touristique et non pas comme moyen de déplacement. L'Equateur était connu pour ses passagers qui étaient sur les toits des trains, apparemment c'est fini.Après une matinée perdue, finalement sans info utile, nous partons en direction du Sud, (4h de bus) pour nous rendre à Baños. C'est une petite ville très sympa, on s'y retrouve facilement, les gens sont sympa, orientée vers les activités d'extérieures et les thermes. Elle est au pied du volcan Tungurahua (= Gorge de feu en quichua), volcan actif, très actif, dernières éruptions en 1999, 2006, 2008.
| le garde du palais présidentiel à Quito |
| la Ronda, quartier récemment rénové |
| Au sommet de El Panecillo, se situe la Vierge de Quito Les Quiteños s'enorgueuillissent du fait qu'elle soit la seule Vierge ailée au monde |
| 4h de bus |
D'ailleurs pour une fois, il y a eu de l'animation dans le bus. La police nous arrête, ils se dirigent, très sûrs d'eux vers un homme qui est assis derrière moi et ils l'embarquent!
Tout le monde reste pantois dans le bus, le chauffeur nous expliquent qu'il l'observait depuis le départ de Quito, il avait changé plusieurs fois de place et il s'était déplacé derrière moi avec l'intention malfaisante de me faire mon sac! Sac qui d'ailleurs quelques minutes auparavant avait "glissé" d'entre mes jambes mais que j'avais remis en place illico.
| Piscina el Salado |
11 décembre
Encore un peu fièvreuse. Matinée tranquillou, devoirs, glandouille. L'aprèm, Romane va mieux, on prend un chiva (sorte de bus ouvert sur les côtés) pour faire la route des cascades. Nous prenons deux tarabiatas (nacelles suspendues au-dessus du vide) pour approcher les cascades. Puis descente à pied pour en voir encore une autre.| spécialité de Baños, les bonbons à la canne de sucre. La pate est travaillée dans la rue depuis une patère, puis lorsqu'à consistance idéale, coupée en morceaux |
Le soir on pensait faire d'autres thermes mais on ne va pas prendre de risque, alors changement de programme, Rémi se fait couper les cheveux, trop classe la coupe. Il est en-chan-té!!
Et on tombe sur le bistrot suisse, l'appel de la fondue est trop fort, en moins de rien, nous voilà attablés devant un caquelon! miam!! pas mauvaise, et qu'est-ce que ça fait du bien, ou bien!
12 décembre
Séquence sensations fortes, nous partons faire de la tyrolienne dans les arbres et au dessus du vide. GENIAL! 6 tyroliennes pour un total de 2km. assis, tête en bas, position superman, on essaye tout et qu'est-ce qu'on s'éclate!Superman prêt pour le grand départ
L'Homme Chauve-Souris
Il fait beau, il nous reste encore un peu de temps avant de quitter Baños, alors on fonce à d'autres thermes, également très sympa, prés de la cascade de la Vierge.
| ohhh les beaux bonnets! |
| Température parfaite 40° L'eau boulionnante des Thermes de Banos |
Puis 4h de bus pour nous rendre à Alausi, la gare de départ pour faire la portion en train (récemment rénové donc et du coup beaucoup plus cher qu'avant) de la Nariz del Diablo.
C'est à Anouk de nous faire une poussée de fièvre. Mais à coup d'ibuprofène et de paracétamol, ça passe en un jour, comme sa sœurette.
Le train mythique Nariz del Diablo se promène à 15 km/h dans la magnifique Cordillère des Andes en traversant des paysages saisissants et près de profonds précipices, Cette voie ferrée a été l’une des plus difficiles du monde, le train monte en zigzagant, en avançant et reculant à tour de rôle. (www.trenecuador.com) La balade est certainement sympa mais elle a perdu beaucoup de son authenticité depuis qu'elle a été refaite à l'attention des touristes étrangers et des équatoriens riches. et plus personne sur le toît :-(
Le train mythique Nariz del Diablo se promène à 15 km/h dans la magnifique Cordillère des Andes en traversant des paysages saisissants et près de profonds précipices, Cette voie ferrée a été l’une des plus difficiles du monde, le train monte en zigzagant, en avançant et reculant à tour de rôle. (www.trenecuador.com) La balade est certainement sympa mais elle a perdu beaucoup de son authenticité depuis qu'elle a été refaite à l'attention des touristes étrangers et des équatoriens riches. et plus personne sur le toît :-(
14 décembre
Nous quittons Alausi alors que le marché bat son plein, c'est un festival de couleurs des costumes des femmes qui sont venus au marché pour vendre ou acheter. Les costumes sont différents du nord, en velours épais, avec des broderies en bas des jupes et sur les capes, et toujours plus colorés, du rose, du turquoise, du vert, du jaune, du rouge! c'est vraiment beau.
4h de bus pour nous rendre à Guayaquil pour notre dernière nuit en Equateur.
Nous partons pour New York, l'excitation est là!! Avec une surprise à la clé... suite au prochain épisode
L'Equateur en un mot: indigènes. Ils sont beaucoup plus présents que dans de nombreux autres pays d'Amérique latine.
Romane a aimé les Galapagos et l'Amazonie, les visites dans les villes et la tyrolienne et aussi vivre chez Rosa dans la communauté de San Clemente.
elle n'a pas aimé faire trop de bus à la fois.
Rémi a adoré les Galapagos, il a aimé l'Amazonie et la tyrolienne, il a aimé Quito, moins Guayaquil. Il a aimé la petite chienne à San Clemente et la visite de l'école. Il a détesté le bus.
Anouk a aimé la tyrolienne, l'Amazonie, Quito, Guayaquil, le séjour à San Clemente avec Rosa, Kelyn et ses 3 chiens et les poules! Elle n'a pas aimé les trajets en bus.
J'ai a-do-ré les Galapagos! Nager avec les otaries, les pingouins et les tortues de mer resteront des souvenirs gravés à jamais dans ma mémoire. J'ai aimé l'expérience en Amazonie. J'ai apprécié la ville de Baños avec les tyroliennes et les thermes. J'ai aimé voir les gens en costumes traditionnels.
Je n'ai pas accroché sur les villes de Guayaquil et Quito.
4h de bus pour nous rendre à Guayaquil pour notre dernière nuit en Equateur.
15 décembre
L'anniversaire de notre Bibou d'amour, 10 ans!!Nous partons pour New York, l'excitation est là!! Avec une surprise à la clé... suite au prochain épisode
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L'Equateur en un mot: indigènes. Ils sont beaucoup plus présents que dans de nombreux autres pays d'Amérique latine.
Romane a aimé les Galapagos et l'Amazonie, les visites dans les villes et la tyrolienne et aussi vivre chez Rosa dans la communauté de San Clemente.
elle n'a pas aimé faire trop de bus à la fois.
Rémi a adoré les Galapagos, il a aimé l'Amazonie et la tyrolienne, il a aimé Quito, moins Guayaquil. Il a aimé la petite chienne à San Clemente et la visite de l'école. Il a détesté le bus.
Anouk a aimé la tyrolienne, l'Amazonie, Quito, Guayaquil, le séjour à San Clemente avec Rosa, Kelyn et ses 3 chiens et les poules! Elle n'a pas aimé les trajets en bus.
J'ai a-do-ré les Galapagos! Nager avec les otaries, les pingouins et les tortues de mer resteront des souvenirs gravés à jamais dans ma mémoire. J'ai aimé l'expérience en Amazonie. J'ai apprécié la ville de Baños avec les tyroliennes et les thermes. J'ai aimé voir les gens en costumes traditionnels.
Je n'ai pas accroché sur les villes de Guayaquil et Quito.

