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Le Rwanda





Le Rwanda
La première question que vous pourriez vous poser :   Pourquoi avoir choisi ce pays ?
Sachant que nous ne pourrons pas aller voir les gorilles car nos enfants sont trop petits pour s'approcher d'eux sans danger.
L'idée pourtant a germé depuis fort longtemps, cela remonte à 1993, lorsque Francine travaillait pour le BIT à Genève, et que Magali, quant à elle travaillait sur le terrain rwandais pour Médecins Sans Frontières. Elles avaient décidé de se retrouver en Avril 94, Magali qui travaillait depuis quelques mois, connaissait bien le pays des mille collines, elle pouvait maintenant prétendre au titre officiel de guide. Elles avaient envisagé une belle grimpette en montagne pour trouver de grands mâles à dos argenté, (Attention, je parle bien des gorilles!!!). Francine, son sac à dos fermé, ses gants de jardinage bien rangés, son morceau de Comté emballé, était prête à embarquer. Mais, ce fut sans compter, sur cette fameuse nuit du 6 au 7 avril 1994 où le génocide méthodiquement organisé venait de débuter. Les vols d' Europe à destination de Kigali s'annulaient au fur et à mesure des affrontements dans Kigali, où les couvres-feu étaient déjà de rigueur. Magali et son équipe, témoins impuissants de la violence et de la folie des hommes, arriveront tout de même à sauver une petite fille de 8 ans (Dany) des mains des génocideurs et à être évacués par les paras français après plusieurs jours d'angoisse.
Malgré cela,  le Rwanda, reste l'un des plus beaux pays du continent africain, avec son côté "Petite Suisse Africaine" grâce à ses lacs et ses montagnes. Les voila prêtes, 20 ans sont passés, beaucoup de choses ont changé, comme par exemple, il n'y a plus deux sacs à dos de prêts, mais pas moins de 8 sacs. Nous nous retrouverons tous le lundi 14 juillet.

Voici notre programme avec Rwanda Eco Tours  (http://www.rwandaecotours.com/)

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petit message pour Pascale, pas réussi à répondre à ton commentaire:  Quel honneur la lecture de notre blog pour remplacer l'histoire du soir, wahou!!  tu pourras dire à Quentin et Noémie  que c'est Romane qui a la frange, ça sera plus facile pour les différencier.  Et s'ils ont d'autres questions, n'hésite pas, nous ferons de notre mieux pour y répondre. 
gros bisous à vous 4

Taux de change: 1 euro pour 1000 RWF (francs rwandais) facile :=)
Au Rwanda, on conduit à droite, mais on trouve aussi des voitures avec le volant à gauche. 


Lundi 14 juillet 2014

12H20 Aéroport de Kigali, nous arrivons en provenance de Johannesburg direction l’auberge de jeunesse « Discover Rwanda » où nous retrouvons Magali, Auriane et Stéphane.


1ere bière rwandaise ensemble après 20 ans d'attente

découverte de Kigali 


et 1ere brochettes de chèvre

Mardi 15 juillet  


tout d'abord: joyeux anniversaire Papiiiiiii :o)



Nous rencontrons Jean-Louis, notre chauffeur guide, départ pour le lac Muhazi où les enfants pêchent allègrement le tilapia en compagnie d'une superbe grue. 






Traversée de nombreux villages (600 bonjours récoltés depuis la voiture par les enfants) en direction du parc national Akagera.  



traversée de villages en allant sur l'Akagera









Surprise à l'arrivée au lac Ihema, Magali retrouve un vieux copain, Mutuare, un éléphant solitaire de 46 ans connu dans toute la région pour son caractère changeant. Mutuare veut dire "chef" en kinyarwanda, Jean-Louis renommera Rémi Mutuare pour le reste du voyage.  





Nous embarquons quand même pour l'excursion en bateau sur le lac, rencontre avec hippopotames, « crocrodiles » comme le dit bien Stéphane, et une grande variété d’oiseaux, ensuite safari pour aller voir les buffles, éléphants et girafes.  
baignade dans la piscine qui est un peu fraîche pour les grands mais pas pour les petits.
Nuit à Akagera Game Lodge








Mercredi 16 juillet 2014


Parc d’ Akagera, 2ième safari pour retourner voir les buffles, éléphants, girafes, impalas, zèbres, cobes, babouins, mangouste, croco, hippos XXL  « C’est dur la vie…..des safaris »
Nuit à Akagera Game Lodge (http://www.akageralodge.com/)

Les enfants ont compté 107 pièges à mouches tsé tsé.  Malgré ça nous nous faisons piquer et certains réagissent particulièrement comme Magali, Rémi et moi (tiens c’est bizarre ça?!). Nous quittons notre hôtel babouin (dixit les enfants) après une frayeur de Romane face à un groupe de 6 babouins en sortant de notre chambre, elle a trouvé des forces inconnues et a grimpé sur un mur aussi haut qu’elle ! On a aussi eu la famille phacochère devant notre fenêtre mais ça craint moins, ils sont partis en vitesse, la queue en l’air à la façon Pumba (voir Le Roi Lion de Walt Disney).

picnic avec les hippos 

























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17 juillet


Nous repassons par Kigali, nous en profitons pour aller voir la maison où logeait Magali il y a 20 ans. Séquence émotion.  Ce sont maintenant des bureaux pour une compagnie de communication.  Une de mes devises préférées étant « qui risque rien, n’a rien », nous sonnons à la porte pour savoir si on peut visiter certaines pièces qui lui sont chères.  Ils nous regardent bizarres (y sont fous ces abazungus ??!) mais acceptent.  Elle nous explique comment elle, avec ses collègues, ont pu sauver la petite Dany, seule rescapée de sa famille, qui vivait dans la maison à côté.  





Le Rwanda est un petit pays, environ la moitié de la Suisse, par contre avec une population plus élevée : 12 millions d’habitants dans le pays et 1 million sur Kigali.  C’est le pays d’Afrique avec la densité démographique la plus haute, ce qui signifie qu’en général, les 2 côtés de la route sont habités presque tout le temps. De plus les gens marchent énormément, pour aller d’un village à un autre (et ils ont une bonne endurance car ce ne sont que des collines, on monte, on descend, on remonte et on redescend !!), ou tout simplement pour aller au puit chercher de l’eau. C’est souvent le travail des enfants, et en fonction de leur âge, ils portent des récipients plus ou moins gros.  On a même vu un mini pitchoune avec sa bouteille plastique de 1 litre ½.  Les adultes peuvent porter sur leur vélo 5 ou 6 réservoirs de 20 litres chacun, c’est ahurissant!  Et lorsqu’ils nous voient on a droit à des Abazunguuuuuuuuu (= plusieurs blancs) retentissants et souriants. Il y a des endroits ou l’électricité passe, donc certaines maisons en sont équipées.  Mais ce n’est pas partout.  Les maisons sont généralement faites en briques de boue séchée, parfois, les plus pauvres sont en torchis.  Les toits sont en tôles ou en tuiles selon les régions.  Tous les rwandais ont droit à leur parcelle de terre, pour permettre l’auto-suffisance.  Si quelqu’un est trop pauvre pour construire sa maison, il y a une solidarité (obligatoire) dans le village et les (un peu) plus riches doivent participer.  Ca tire un peu tout le monde vers le bas mais du coup, tout le monde a à manger, il n’y a personne qui meurt de faim au Rwanda, c’est un succès en soi ! Bien évidemment, il y a un manque de protéine, bien trop cher de manger de la viande, mais des solutions sont recherchées, comme par exemple de faire des piscicultures dans des régions ou il n’y a pas de lacs.  Mag nous explique qu’ils construisent des clapiers à lapins au-dessus des bacs des poissons, ainsi, les pétoles des lapins tombent dans l’eau et servent de nourriture aux poissons ! ingénieux hein ? (même si tout à coup on a moins envie de poisson).  De la même manière, on importe d’autres races de vaches.  Les vaches rwandaises sont magnifiques avec de méga grandes cornes, mais ce n’est pas une bonne race laitière, du coup d’autres races ont été importées pour fournir plus de lait. 




La vache rwandaise avec ses cornes magnifiques


En 2003, le Rwanda a changé bon nombre de dénomination de villes par des noms de préfectures nouvellement créées.  Les noms sont en général logiques, en fonction d’une montagne ou d’une rivière, mais du coup on mélange les nouveaux et anciens noms pour s’y retrouver.

Aujourd’hui direction le sud, à la frontière du Burundi : Huye (: nouveau nom de préfecture = Butare: ancien nom de ville) pour visiter le palais du Roi (et oui, le Rwanda a eu des rois jusqu’en 1959), le dernier a été mis en place par les Belges, il était très grand (2m17) et était conseillé par sa mère (en fait c’est elle qui prenait les décisions, lui les faisait appliquer). A sa mort son fils aurait dû prendre la relève mais avec la révolution en 1959, il est parti au Burundi avec sa famille, puis aux Etats-Unis.


La hutte royale


Puis on visite le musée national à Nyanza ou nous nous lâchons tous …. en shopping Yyyyhaaaaaa (Mag est venue à 3 valises pleines et il y en aura une de vide au retour, ça serait dommage de ne pas en profiter).  Nous dormons à l’hotel ibis (à cause de l’oiseau et non de la chaîne hôtelière) que Mag avait déjà utilisé il y a 20 ans. Apéro cahuete, samosa, vin (et oui) au milieu des vervets (petits singes gris sympathiques, très typiques car les mâles ont les testicules bleu turquoise !).















18 juillet

Le lendemain nous prenons la route vers l’ouest, pour la forêt de Nyungwe, en direction de la République démocratique du Congo (ex Zaïre).  Les paysages et la végétation changent, il y a maintenant des champs de thé et les maisons commencent à avoir des tuiles à la place de la tôle. En tout cas une chose est sûre, le Rwanda mérite bien son nom de pays des mille collines, quoiqu’il y en a bien plus que mille ! Nous attaquons la forêt vierge, bien dense.  Nous découvrons notre hôtel en plein milieu de la forêt.    Gisakura Guest House: nous sommes sous le charme. 
"notre" jardin à l'hôtel


Nous partons à la découverte des hôtes de cette forêt : les Colobes.  Nous sommes restés une heure avec eux, certains d’entre eux à 2 mètres de nous.  Les colobes sont superbes mais les nouveau-nés… heu… comment dire… ils doivent être de famille avec les gremlins ou les rats ou encore une chauve souris albinos? Enfin vous voyez quoi!







Nous apprenons qu’ils vivent en groupe d’une trentaine d’individus (lorsque le groupe augmente, ils se divisent en 2 groupes), ils vivent environ 25 ans.  Leurs prédateurs sont les chimpanzés, à notre grande surprise.  On déduit l’âge des petits en fonction de la couleur du bébé au début (blanc à la naissance), puis de la queue lorsqu’ils sont plus grands.  Elle noircit avec le temps.

 
Petite balade à pied à travers les champs de thé, en compagnie de biquettes (les enfants les aiment autant dans les champs qu’en brochette…) pour rentrer au gite.




Nous partons à pied au village, Auriane en profite pour se faire tresser les cheveux, Xave et Steph trouvent le seul frigo avec 2 mutzig (bière locale vous l’aurez deviné) fraîches et Magali décide d’initier les enfants du village à la création de bracelets plastiques à la mode de Prévessin.   (on y plante, on y plante, à la mode de Prévessin, on y prépare les bracelets avec les mains). On essaye aussi les chansons, on les impressionne avec un « il était un petit homme », auquel un des garçons répond par « Bingo was his name », et là, pil poil (MERCI JULIE !!) Anouk et Romane reprennent la chanson avec lui en chœur !






Sinon, au fil des jours, on améliore notre kinyarwanda, mais on ne peut pas dire qu’on soit au top encore ! Stef attaque un lexique, on devrait constater une amélioration dans les jours qui viennent. Il est également notre Monsieur Météo et nous fait bien rire (nous et les guides!).




En parlant de guide, le nôtre se nomme Jean-Louis, il est vraiment super, il parle parfaitement français, il répond à toutes nos questions (du style quand un enfant perd une dent est-ce que c’est la petite souris qui vient chercher la dent ?? et bien non, en général c’est un petit oiseau, il ne laisse ni pièce ni cadeau mais promet qu’il reviendra avec une nouvelle dent), il nous aide à communiquer avec les gens (bien apprécié et nécessaire, en ville beaucoup parlent anglais et/ou français mais dans les villages, ça se corse), il résout nos problèmes de chambres (apparemment c’est pas courant de voyager en famille et partager une seule chambre, alors 2 chambres à 8… là, ça l’fait pas !), il est prudent sur la route (bonne nouvelle) et il prend son métier de guide au sérieux. 

Par contre on a préparé un parcours peut-être un peu corsé car du coup on fait beaucoup de voiture – ce n’est pas toujours facile pour les enfants, et on change d’hôtel presque tous les soirs (pas pratique pour la lessive !).  On n’arrive pas à trouver de temps pour les devoirs non plus.  Bon les enfants ne s’en plaignent pas (ah bon ???) mais ça ne va pas nous aider pour le reste du voyage, il va falloir mettre les bouchées doubles après, ils ne vont pas aimer…

on tue le temps comme on peut...


Les enfants remplissent sagement leur cahier de voyage (je vous rassure c'est pas toujours le cas!)

19 juillet 

J’ai dit qu’on avait prévu un parcours un peu chargé mais ce qu’il faut préciser c’est que les kilomètres nous ont trompés… aujourd’hui nous n’avions QUE une petite centaine de km pour aller jusqu’à Kibuye.  Il nous a fallu 4h30 !! ah oui quand même...  C’est une piste à la base mais ils sont en train de l’agrandir, et là, nous avons beau venir de l’un des pays les plus développés au monde, nous sommes restés baba par la qualité de leur travail. Les empierrements pour accueillir et consolider la nouvelle route sont incroyables, et il ne faut pas oublier que tout est fait à la main ! ils sont loin d’avoir les mêmes moyens que chez nous.  Et les routes ne sont pas fermées pendant les travaux… Le gouvernement rwandais a fait un appel d’offre qui a été remporté par les chinois (no comment).  On les voit donc régulièrement en train de superviser les travaux (Rémi était tout fier de les saluer d’un "Nihao" tonitruant à leur plus grande surprise).  Et l’accord les oblige à employer de la main d’œuvre locale et à travailler en partenariat avec des sociétés rwandaises. Un seul mot:  Bravo ! C’est un travail titanesque.  Les arbres coupés, les maisons démolies (en récupérant tout ce qui peut l’être).  Les gens expropriés reçoivent un dédommagement pour pouvoir racheter une autre maison.  Celles qui vont tomber sont marquées d’une croix rouge, ça fait bizarre. Et tout ça sur des km et des km de long. 





Enfin bon, nous arrivons enfin à notre hotel le center Bethanie dans l’après-midi. Autre coup de cœur.  Il donne sur le lac Kivu.





Rwanda, pays des mille collines, il doit y en avoir aussi mille dans les lacs ! c’est beau, ça fait penser à la baie d’Halong mais avec des collines. Nous faisons un tour en bateau et moment tant attendu par les enfants nous nous baignons ! l’eau n’est pas super super chaude (là c’est moi qui parle hein, si vous aviez un doute !) mais ça fait du bien à tout le monde, et ça décrasse de la poussière rouge de la piste.  Et c’est tant mieux car à l’hôtel, il n’y a plus d’eau, donc on attaque les douches à la cuvette mais finalement tout le monde n’a pas le courage.  



Les pêcheurs partent à 3 pirogues attachées, pour la nuit complète. 


Après un bon buffet et une attaque surprise de moustique, les enfants ont compté 33 geckos et ont donné 101 étoiles à l’hotel, malheureusement Anouk s’est fait mal au pied sur une grille devant la chambre et l’hotel a perdu une étoile !!


Notre chouette hôtel

20 juillet


Je passe le clavier à Magali pour qu'elle vous décrive notre journée 


Murakuzé tout le monde! 

Départ de Kibuye plus tard que prévu car l'appel des crêpes au petit dej était plus fort que nous. Attention, 130km de piste en 5h, les enfants ont été super chouettes; bon faut dire qu'on a épuré toutes les chansons connues, fait des séances de massages et de bracelets élastique. Paysages à couper le souffle, piste digne d'un vrai massage africain, on a longé le lac Kivu avec des points de vue superbes. Mais au bout de 3h la méga envie pause pipi était nécessaire, au pays des mille collines il y a toujours quelqu'un au bord de la route donc impossible de faire en pleine nature, Jean-Louis nous arrête donc dans une école ahhhh que les toilettes de la maison sont douillets! Après 5h de belle piste, nous voilà à Gisenyi ville frontière avec Goma (RDC), nous nous arrêtons  au Tam-Tam beach où nous mangeons des sambazas (petite friture du lac) et des brochettes de bœuf avec banane frites, les enfants sont ravis car ils peuvent se baigner. L'eau est moyennement chaude (22°C), mais ils se régalent. Puis Jean-Louis nous fait visiter Gisenyi (petite cote d'Azur Rwandaise), sa brasserie, ses quartiers chics et la fameuse frontière de Goma. Puis nous avons encore une heure de route pour rejoindre le parc des volcans à Ruhengeri (Muzanze) et là, la pluie torrentielle nous rattrape (notre Mr. Météo avait bien raison!!!). De nouveaux paysages avec des cultures de choux, carottes, haricots grimpants de montagne. Notre lodge Muhabura, fief de Diane Fossey dans les années 1950 est spartiate mais très sympa (à l'occasion, regarder le film Gorilles dans la brume).


Le soir, au resto les enfants rencontrent des amies Rwandaises du même âge, cours de Kinyarwanda à la clé, soirée très sympa.

PS:  coucou à tous, pour moi cette journée sera sous le parfum de l'eucalyptus  Avec tous les arbres qui ont été abattus, ça sentait bon dans notre camion, et ça change de la poussière de la piste!


On se prend mutuellement en photo, ici on dit Whiskyyyyyyyy


On en marre de la voiture, on marche jusqu'au prochain village et on fait une pause corde à sauter avec les enfants

Après une tentative infructueuse, Rémi apprend à faire les ballons à l'africaine, MERCI JEAN-LOUIS!!!

la chambre de Diane Fossey à l'hotel ou nos restons

Une ruche avec le plus bas des lacs jumeaux en arrière plan




Lundi 21 juillet 

Nous commençons notre journée par la visite de l'école primaire de Rusubi (Voir la page des enfants, sous l'onglet du Rwanda). 






Ensuite accompagnés d'une partie des enfants de l'école, nous nous promenons dans le village, notre guide nous donne des info sur les gorilles.  Nous mangeons en face des volcans, mais manque de bol, le ciel est bas et du coup on ne voit pas le haut des volcans.  



L'aprèm, notre guide nous emmène dans un village culturel pour en apprendre plus sur la culture locale.  Rémi est désigné comme le Roi et Auriane comme la Reine Mère, ils prennent leur rôle très au sérieux, surtout la partie lorsqu'on doit leur demander la permission d'entrer dans la hutte royale.
Nous en apprenons plus sur le médecin, le mariage, le forgeron, et on finit par les danses et les chansons. Les enfants adorent cette partie.  Avant de partir nous offrons huit chèvres à la communauté, ces anciens braconniers de gorille essayent maintenant de vivre de manière différente: guide pour monter voir les gorilles, montrer la culture locale aux touristes, etc. Nous les encourageons donc à continuer sur cette voie.

Auriane avec une des chèvres que nous allons offrir


le roi et la reine mère


le médecin

le forgeron

Romane moût des graines de sorgho 

apprentissage du tir à l'arc

cérémonie du mariage



les danseurs intore animaient les célébrations du Roi. 



Mardi 22 juillet

C'est notre dernier jour avec Jean-Louis.  Nous visitons les lacs jumeaux de Burera et Ruhondo dans un paysage volcanique et ensuite retour sur Kigali pour un dernier repas ensemble. 





Merci Jean-Louis de nous avoir fait découvrir ton beau pays
Coordonnées de Jean-Louis Mwumvaneza pour toute personne intéressée pour découvrir le Rwanda, guide indépendant, francophone et anglophone.   Tel.+250 788 51 33 41 ou email: JL2002rw@yahoo.fr

Mercredi 23 juillet 

Ce matin c’est la visite du mémorial du Génocide à Kigali.  Mag qui l’avait déjà visité, a gentiment gardé Anouk et Romane dans les jardins car elles sont vraiment trop petites pour comprendre. Rémi et moi avons fini la visite en larmes. 


Evidemment quand on parle du Rwanda, on ne peut s’empêcher de penser au Génocide de 1994.  Alors prenez vos cahiers, ouvrez vos livres d’histoires à la page 38…

Le Rwanda

« Nous n’avons pas choisi d’être colonisés… »

Certains pays d’Europe se sont partagés l’Afrique comme bon leur semblait et non en fonction des gens/tribus ou ethnies qui habitaient sur place.  Des groupes avec les mêmes langues et coutumes se sont trouvés séparés par des frontières « européennes ».
Les rwandais ont été colonisés en 1895 par les allemands, puis par les belges en 1923 qui ont reçu le mandat de la Société des nations de gouverner le pays (à l’origine Rwanda-Burundi n’étaient qu’un). 

En 1932, les belges décident d’instaurer une carte d’identité indiquant l’ethnie des habitants. Ils fixent arbitrairement 15% de tutsi, 84% de hutu et 1% de twa.  Ils distinguent les ethnies selon les caractéristiques physiques (les tutsis sont minces, élancés, avec un visage - et tout particulièrement le nez – fin, descendants des éthiopiens; les hutus sont plus trapus, avec des épaules larges et un nez plus épaté).  Autre critère pour définir à quelle ethnie appartient la personne : le bétail. Moins de 10 vaches c’est un hutu, plus de 10, c’est un tutsi.  Ils peuvent changer d’ethnie si leurs critères évoluent et ils (les pères) transmettent leur ethnie à leur descendance. 
L’église catholique véhicule également l’idéologie que les tutsis sont des êtres supérieurs.

En 1959, à la mort du roi (Tutsi), les hutus en ont marre et les massacres commencent, près de 700 000 tutsis s’exilent du pays à la suite de la persécution ethnique soutenue par les colons belges. Le fils du roi qui aurait dû lui succéder s’enfuit avec sa famille pour le Burundi.

En 1961, élections pour élire un président, qui sera pour l’émancipation des hutus.

Ensuite arrivera Habyarimana au pouvoir, soutenu par la France, il établira les tristement célèbres milices hutus « interhamwe ». Dès 1990, l’idéologie génocidaire du « pouvoir hutu » se perfectionne. La radio télé libre des 1000 collines diffuse sans cesse des incitations à la haine, donne des instructions et légitimise les tueries. La population était forcée d’accepter et de se joindre au plan d’attaque « avant qu’il ne soit trop tard ».  Les tutsis sont appeler cafards pour les déshumaniser.

En Août 1993, les accords d’Arusha sont signés pour repartir sur des bases meilleures.  Mais le président Habyarimana ne veut pas que les accords se concrétisent et il ne met pas en place, comme convenu le gouvernement de transition.  En parallèle, il conclue avec la France l’accord d’armement le plus important.  Des stocks considérables de machettes et armes automatiques arrivent de Chine. Le génocide se prépare. 

En janvier 1994, plusieurs messages sont lancés, autant aux niveaux national que international, avec des informations vérifiables et précises.  Le Général Dallaire informe la Minuar.  Jean-Pierre, un ancien garde présidentiel prévient que les massacres vont commencer (l’extermination prévoit 1000 personnes toutes les 20 minutes !), il est prêt à donner les caches des armes des hutus et toutes les informations pour déjouer le génocide en échange de sa sécurité.   Mais aucune action internationale n’est prise.  Le Rwanda n’a pas de richesse, pas de diamant, rien qui n’intéresse la communauté internationale.  Alors Jean-Pierre disparait un jour.  Le Géneral Dallaire supplie de recevoir d’avantage de force armée. Il demandera 5000 soldats casques bleus. En vain. 

Le 6 avril, l’avion des présidents rwandais et burundais est abattu, on ignore toujours par qui, mais ce qui est sûr c’est que les listes d’extermination étaient prêtes.  Une heure après l’attentat, les 1er coups de feu retentissaient, c’était le départ des pires atrocités, inimaginables, incompréhensibles. Ce n’est même pas les tueries qui sont les plus choquantes mais la cruauté avec laquelle les Interhamwes exécutent les tutsis. Pourquoi ???

Les anciens qui étaient très respectés au Rwanda étaient bafoués puis tués.  Les femmes et les enfants étaient une cible directe des génocideures, pour éviter que l’ethnie se perpétue. Les enfants étaient forcés de participer aux massacres.  Il n’y avait plus ni amis, ni voisins avec qui on avait pourtant tout partagé auparavant, parfois même entre membres d’une même famille.  Une église a été détruite sur les ordres d’un prêtre après qu’il ait hébergé/enfermé 2000 de ses fidèles.  Les exemples de barbarie sont tellement nombreux, inutile de les citer ici, il y a assez de films qui en parlent mieux que je ne pourrais le faire. (Le soir même l’auberge de jeunesse diffusait le film « Sometimes in April » de toute évidence américain mais qui abordait pas mal le sujet, on a collé les enfants devant «les dieux sont tombés sur la tête »)

Autre fait qui m’a choquée : le nombre de troupes étrangères utilisées pour l’évacuation des étrangers sur place et de la famille du président Habyarimana aurait été suffisant pour arrêter le génocide. Au lieu de cela, la mission de l’ONU a été rappelée. La France qui avait joué un rôle actif en armant et en entrainant les forces armées rwandaises était considérée comme des alliés par les interhamwe. L’opération (française) turquoise aboutit à la création d’une zone hors danger, non pas pour la population mais pour les génocideurs ! Cela leur ouvrira également une voie de fuite vers l’(ex) Zaïre, de nombreux hutus extrémistes sont toujours dans les camps de réfugiés, ils ne peuvent pas rentrer au Rwanda car sinon ils se font juger.
Je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une pensée pour ces militaires français qui ont vu, vécu, les massacres, qui se rendaient bien compte qu’ils ne protégeaient pas la population, mais les ordres sont les ordres… Comment est-ce qu’on peut en ressortir indemne ?       

La guerre a duré 100 jours, non pas que sur Kigali mais bel et bien dans tout le Rwanda, d’ailleurs on retrouve des mémoriaux un peu partout, dans les villages, les villes. 
Un million de mort.  (le Rwanda comptait 7.5 millions d’habitants avant). 

L’armée du FPR a finalement pris le dessus le 4 juillet 1994 après 100 jours de massacres.  Ensuite il a fallu attaquer les jugements.  Certains via des tribunaux internationaux, avec un nombre dérisoire de condamnations, d’autres via les Gacaca (prononcer Gatchatcha).  Ces derniers se sont achevés après 6 années, en 2012.  C’est le jugement par les sages, qui existait déjà à l’époque des rois, et qui a été utilisé dans chaque village après le génocide. Le principe est simple et je trouve particulièrement sain :   Environ 10 ou 12 sages (souvent les anciens) par commune décident de la culpabilité ou non, et des peines encourues si nécessaire. Tous les habitants du village se regroupent et chacun a le droit de prendre la parole pour dire ce qu’il a vécu et/ou vu par rapport à la personne jugée.  Les familles comptent quasiment toutes un des leurs soit comme une victime soit comme un criminel. Après parmi les « criminels » il ne faut pas oublier qu’on compte aussi de nombreux hommes hutus modérés qui se voyaient obligés de tuer pour que leur famille soit laissée en vie. Après 1994 de nombreux tutsis qui avaient fui en 1959 sont revenus au Rwanda.  


Nous avons trouvé cette citation qui dépeint bien la situation : 
« Il n’y aura pas d’humanité sans pardon, Il n’y aura pas de pardon sans justice, mais la justice sera impossible sans humanité » (de Yolande Mukagasana)

Pour notre culture c’est difficile de comprendre comment on peut pardonner.  En fait c’est impossible!

Le président actuel M. Kagame semble être apprécié de la population.  Normalement il ne peut faire que 2 mandats de 7 ans, mais il est question de faire un referendum pour savoir si la population serait d'accord pour un troisième mandat.  ll parle de l’unification un peu à toutes les sauces mais ça semble porter ses fruits, pas pour la génération qui a vécu ce génocide, certainement pas pour la suivante non plus qui subit encore terriblement les effets du génocide, mais peut-être pour la prochaine ? Maintenant on ne parle plus de hutu ou de tutsi, uniquement de rwandais, c’est déjà un bon début.  Il nous semble que les jeunes qui sont nés après 2004 sont finalement les plus mal placés car ils ne savent pas forcément ce qui est arrivé, il semblerait qu’on n’en parle pas beaucoup à l’école, et tous les parents rescapés n’ont pas forcément envie d’en parler.
Ce qui est sûr c’est que le Rwanda a énormément changé en 20 ans et la vie des habitants s’est améliorée :
Education : l’école primaire est obligatoire, le chef de village/district vérifie que les enfants aillent bien à l’école.
Assurance santé accessible à tous,
Propreté : le Rwanda a décidé d’interdire les sacs plastiques, fantastique décision, car du coup la nature, les villages, les villes, tout est propre.  D’autre part les habitants passent beaucoup de temps à nettoyer, balayer.  Les prisonniers également participent, ils refont/nettoient les routes, ils cultivent aussi.   
Sécurité, on se sent en sécurité partout, même dans les marchés ou on est tous collés les uns aux autres, apparemment si une personne vole, elle est battue sur place par la population, alors évidemment ça calme les ardeurs !
Umuganda :  Tous les rwandais ont l’obligation de passer le dernier samedi de chaque mois – de 8h à 11h - pour faire des travaux d’intérêts généraux, l’idée étant que les habitants participent à la reconstruction de leur pays, ces travaux sont suivis d’une discussion sur les diverses politiques du pays. Ils terminent généralement vers 13 ou 14h.

Par contre un point qui nous a laissé perplexe le taux de chomage est très haut, entre 30 et 40%, et l'un des plus haut de tous les pays de la région des grands lacs.  Les jeunes galères pour trouver un emploi, pourtant c'est un pays en plein essor??

Kagame aimerait faire du Rwanda, la Singapour africaine ainsi que LE pays hi-tech d’Afrique, ce qui nous a bien surpris car sur certaines pistes, on longeait des maisons qui n’avaient pas toutes l’électricité mais il y a … LA FIBRE OPTIQUE !! Il parait qu’il pense arriver à 20% de foyers avec l’électricité d’ici 2020, ce qui nous surprend car nous pensions que c’était déjà le cas.  Autre fait surprenant les gens dans les villages n’ont rien et pourtant ils sont prêts à payer 100 francs rwandais (10 centimes d’euros) pour faire charger leur portable au village à côté.

Bien évidemment, c’est notre ressenti après 2 semaines passées ici, nos avis seraient peut-être différents si nous passions plus de temps, avec plus de partage avec la population ?

Après la visite de mémorial qui était très forte en émotion, nous sommes allés au Méridien hôtel 5* qui offre une superbe piscine afin que tout le monde profite du bon bain (très frais) à un prix très cher, nous déboursons l'équivalent de 40 euros pour les 9 pour nous avoir accès à la piscine. Il y a une boulangerie à la française et nous avons casse-croûté hummmmmmmm avec du bon pain !

Jeudi 24 Juillet


Après une bonne nuit dans notre dortoir de 8 à l’auberge de jeunesse, nous sommes allés en ville au marché de Nyabugogo. Visite du marché (couvert) fruits, légumes, boucherie, poissonnerie, on peut tout juste se faire un passage dans la foule tellement il y a de monde, et les odeurs sont bien présentes, les enfants nous demandent si on se bouche le nez car ça sent très fort. Anouk et Romane sont l’attraction du moment, les rwandais adorent les jumelles/jumeaux, du coup on se retrouve encerclé par toutes ces femmes qui veulent poser pour la photo avec les filles. 



Puis on visite le marché « trouve tout » c’est beaucoup plus aéré et respirable. Sortie très typique du marché africain. De loin, on voit sur l’autre colline le centre ville, alors nous voilà parti à pied pour le rejoindre, après une bonne heure de marche nous y sommes enfin !!! Heureusement le ciel est couvert et on n’a pas trop chaud, mais la grimpette de la colline nous a donné bien soif. Avant de rejoindre le resto, Rémi trouve THE boutique de foot et un super maillot Rwanda, il est très fier et sort du magasin en portant son t-shirt. Nous faisons aussi un petit arrêt boutique artisanat mais la négociation est périlleuse ! Enfin, le resto, un super buffet rwandais pour 1500RWF (1.5 Euros), l’accueil est vraiment top. 




Puis direction la piscine de l’hôtel des Mille Collines (voir le film Hôtel Rwanda) où pendant le génocide l’hôtel a abrité des centaines de tutsis qui au fil des jours ont dû boire l’eau de la piscine pour survivre. (pas à voir avec des enfants). 





Nous payons de nouveau un bras pour accéder à la piscine (encore 40 euros pour les 9). 

C’était une journée Kigalienne très chouette.
Soirée pizza, incroyable nous avons été servis en moins de 20 minutes, un record ici car l’attente moyenne des plats est de 1h30 !

Vendredi 25 juillet


Debout à 5h45 car Mag a très gentiment offert à tout le monde une journée dans un village près de Gitarama (1.5h de Kigali). Nous arrivons chez Azizi Life, une coopérative qui a 9 projets d’entraide. Nous sommes accueillis chez Angela, 5 autres femmes de la même coopérative sont présentes pour nous accompagner dans notre journée construction de maison traditionnelle. Sa maison en brique de terre est simple mais accueillante, il y a une cour interne autour de laquelle se trouvent la cuisine, la latrine, la chambre de grand-mère, le veau, la génisse, la chèvre et la maison principale. Dans celle-ci, il y a une pièce principale (où nous avons mangé à 17, assis, même si la taille de la pièce ne le laissait pas envisager), une chambre et une autre chambre…occupée par un veau. 

Après les présentation et la prière de bienvenue, nous partons chercher de l’eau à la source avec nos jerricanes de 5 litres (sachant que les enfants là-bas portent facilement 15 ou 20 litres !).  La descente à la source est aventureuse, mais la remontée, jerricane plein, plus fatigante. Nous préparons le repas, épluchons les racines de manioc, Angela a déjà préparé les haricots sur son foyer.  
Cour intérieure devant l'enclos du veau

Cour intérieure devant le Taureau ($250-300)

Préparation du manioc pour midi

Femmes et enfants préparent le dîner de midi

Descente à la source pour prendre de l'eau potable

Ensuite commence la construction.  Le mur de la future cuisine est déjà bien entamé (heureusement pour nous !).  Nous commençons par creuser la terre, enlever les cailloux, ajouter de l’eau pour faire de la boue, partie très amusante particulièrement appréciée des enfants, il faut patauger dedans pour la malaxer et la lier.  Une fois la consistance argileuse obtenue, nous remplissons le (seul) moule pour faire les briques qui devront sécher pendant 3 jours avant d’être utilisées.  Ensuite nous montons le reste de boue qui servira de mortier pour les joints. Xave assiste le maçon pour placer les briques et la boue qui sert de mortier, pendant ce temps Mag et moi faisons les joints au lancée (Mag vise les briques à la place des interstices). Nous finissons le mur.  Nous restons tous étonnés de constater que ces briques ne « fondent » pas pendant la saison des pluies et qu’elles peuvent durer 20 ans. 
Notre mission : Finir le mur de gauche

Nous bêchons la terre pour construire des briques

On participe tous au malaxage de la terre et de l'eau

Fabrication de la brique, elle devra sécher 3 jours pour l'utiliser

Montage du mur

Finition des joints entre briques

Pendant ce temps les enfants retournent 4 fois chercher de l’eau à la source.  Ils ont été endurants ! Ils apprennent également à fabriquer des petits sacs à main en feuille de bananier.  

Ensuite le repas :  haricots rouges, manioc et avocat.  Ça tient bien au ventre ! Chacun une assiette, mais pas de couvert, on mange avec les mains.  Et pas de dessert comme demandé par Anouk et Romane.  
Repas composé d'haricots rouges, d'avocats et de manioc  Excellent !!


Puis nous partons couper du sisal (sorte de cactus), Angela nous montre l’extraction des fibres de sisal, et la teinture, pour confectionner des objets divers (bijoux, panier, etc.) Nous faisons nos propres bracelets, ce qui nous occupe une bonne partie de l’aprèm, au milieu de la cour avec les vaches qui nous lèchent, et un beau bébé sacrément dodu qui passe de bras en bras.  La journée se finit par des danses et des chants.   
Préparation des bracelets à l'aide des fibres des cactus

Tout le monde repart enchanté de cette expérience dans une famille rurale rwandaise.  A conseiller vivement: www.azizilife.com

Anouk a aimé malaxer la boue avec les pieds et chercher l’eau.  
Rémi chercher l’eau et malaxer la boue.  
Auriane fabriquer les briques. 
Romane fabriquer les briques et danser.  
Xave a été étonné de pouvoir rester percher sur le mur à 2m50 de haut, à monter les briques.  
et moi par le poids de la boue à trimbaler!!! sans parler du poids des briques

Le soir resto, on attend 1h30 avant d’avoir nos brochettes mais on a bien moins de patience que d’habitude, ça devient pénible, nous ne sommes vraiment pas habitués à ça !


Samedi 26 juillet 

Aujourd'hui c'est l'umuganda (journée de solidarité obligatoire mensuelle, mentionnée plus haut).  Donc la ville est très calme, en fait on galère pour arriver à manger quelque chose!!
Les enfants connaissent tout le personnel de l'auberge.  ils font les pan-cakes avec les cuistots, Rémi joue au foot avec tous les hommes.  et cerise sur le gâteau lorsque j'attaque la lessive avec les 4 enfants (Auriane s'est gentiment proposée pour aider). Les femmes sont éclatées de rire à voir les enfants laver leur linge.  Soudain elles réalisent que Anouk et Romane sont jumelles, il y en a une qui les porte, les embrasse et elle rie, elle rie!
On découvre que le batiment à coté de l'auberge de jeunesse a une piscine, on a le droit d'y aller.  manque de pot le temps se couvre et il pleut! on espère pour demain. 
Le soir nous allons manger avec Odette et toute sa famille.  Odette était la cuisinière de Magali avant la guerre.  Elle a perdu son mari pendant la guerre mais tous ses enfants ont survécu.  Séquence émotion, lorsque nous retrouvons tout le monde.  
Magali, Auriane et Odette

Fabiola et son fils

A Droite Patrick et Jeanne et Diane au fond



Dernier jour dimanche 27 juillet, nous avons passé la journée à la piscine privée de l' auberge de jeunesse, un petit-pique nique organisé pour midi et j'ai eu la bonne idée d'aller chez le coiffeur rwandais , une idée un peu saugrenue, à vous de juger !!! 



2 Euro la coupe, Cela en valait-il la peine ??? j'en doute




Le lundi 28 Juillet, nous passerons la journée complète à visiter la ville de Doha
et ensuite on posera nos pieds sur un nouveau continent : L’ Asie